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Don de médium - Getty
Don de médium - Getty

UN JOUR, UNE VIE: ““Je possède un don de médium””

Manon de Meersman

Mélanie a grandi dans une famille nombreuse, avec 2 frères et 2 soeurs, ainsi qu’avec ses 2 parents. Elle a toujours su que sa mère possédait un don de voyance, mais jamais elle n’avait imaginé pouvoir en hériter. Le jour où elle l’a découvert a changé sa vie.

“J’ai toujours su qu’il y avait des dons de voyance dans la famille. Ma mère nous en a parlé dès notre plus jeune âge, à mes frères, mes soeurs, et moi, explique Mélanie. Je suis la cadette, et j’ai toujours eu le sentiment d’être “le vilain petit canard” de la fratrie. Ce n’est pas ça, je m’entends bien avec mes frères et soeurs, mais comme je suis la petite dernière, mes parents ont été vachement plus chill avec moi qu’avec les autres. Mes frères et soeurs ont d’ailleurs tous quitté la demeure familiale à 18 ans. Mais moi pas, et la raison est très simple: je souhaitais garder ma chambre à la maison pendant mes études histoire de me concentrer à fond. C’est au cours de cette période que j’ai beaucoup échangé avec ma maman à propos des dons de voyance qu’elle possède. Et c’est aussi à ce moment-là que j’ai compris que j’avais hérité de ce don surnaturel.”

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Un don qui s’inscrit dans un héritage

Mélanie se souvient comme si c’était hier du jour où elle a pris conscience qu’elle était potentiellement médium. “On était à la veille de mon blocus de deuxième année de bachelier, confie-t-elle. Nous étions le 21 décembre 2017. Nous sommes posées dans le canapé avec ma maman, on boit une tasse de thé et d’un coup, elle me regarde et me demande clairement pour la première fois: tu ressens les choses aussi toi, non? En réalité, aussi absurde et incompréhensible celui puisse-t-il paraître, je ne m’étais jamais posée la question de savoir si les autres pouvaient aussi ressentir ce que moi je vivais. C’est pourquoi je lui ai répondu de manière très naïve: ‘Si par ressentir les choses, tu veux dire que j’ai une intuition surdéveloppée, je te le confirme’. Ma mère a souri face à ma nonchalance. Et même si depuis notre plus jeune âge, elle nous évoquait facilement un montre d’entre-deux pouvant exister entre le réel et l’au-delà, je crois que comme mes frères et soeurs avaient du mal à y croire, je voulais faire pareil qu’eux. C’est pourquoi j’ai naturellement mis certains des évènements paranormaux que j’ai vécus dans un coin de ma tête, sans trop me poser de questions. Maintenant que j’ai conscience de ce don, je me demande comment j’ai pu faire pour le nier à ce point en réalité.

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Ce soir-là, après plusieurs autres questions de la part de ma maman, je lui ai expliqué que plus d’une fois depuis que je suis toute petite, j’avais la sensation de sentir des présences. Parfois, il m’arrivait d’être dans une pièce vide, et je sentais quelqu’un à mes côtés. Le cas le plus flagrant qui m’est arrivé dans ce cadre-là, c’était quand j’étais ado. Je gardais l’enfant de ma voisine, et après avoir été le mettre à coucher, je me pose dans le salon. Elle vivait seule avec son petit bébé et elle venait d’emménager, donc il y avait encore quelques cartons qui trainaient.

Dès la première fois où je suis rentrée dans cette maison, je ne m’y sentais pas bien. Et ce soir-là, j’ai vraiment ressenti quelqu’un à côté de moi lorsque je regardais ma série. Je pouvais sentir un vent chaud sur ma peau. Cette sensation m’a glacé le sang, mais j’ai tenté de passer outre.

Développer son don de médiumnité

“Suite à cette discussion avec ma maman, j’ai réussi à recomposer le puzzle de ma vie. Ce que je veux dire par là, c’est que j’ai pu assembler plein d’évènements vécus autour d’une seule et unique explication: mon don de médium. J’ai commencé à lire énormément sur le sujet. Et j’ai compris que le fait d’anticiper certains évènements, de mal dormir, de faire des rêves criant de vérité, de ressentir des ondes particulières autour de certaines personnes... Tout ça faisait de moi un être doté d’un don si profond, si particulier. Je ne savais qu’en faire d’ailleurs. J’avais tellement eu jusqu’ici l’habitude de “vivre avec” sans le solliciter qu’en en prenant conscience, il fallait que je le travaille pour le développer davantage.”

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C’est ainsi qu’au fil des années, Mélanie a appris à dompter sa médiumnité et à rentrer en contact avec ce qu’on appelle des Êtres supérieurs et des désincarnés. “La question de la vibration est devenue essentielle dans ma vie aujourd’hui. Ça veut dire que ma fréquence vibratoire doit s’accorder à celle de la personne avec qui je souhaite rentrer en contact. Si l’écart est trop élevé, cela rend les choses davantage compliquées. Toute une partie de ma vie, je me suis sentie épiée, mais aujourd’hui, j’ai compris que je pouvais intégrer cette dimension à ma vie, plutôt que de la rejeter ou la nier. Ça a d’ailleurs constitué la première étape dans le développement du don que je possède: écouter mon subconscient.

Au fil de mes lectures, j’ai compris que je possède une faculté extraordinaire qui concerne la clairsentience, soit lorsque la médiumnité se traduit via le sens du toucher. C’est ce qui explique que plus d’une fois, j’ai ressenti sur ma peau des sensations particulières, ou eu l’impression que quelqu’un était à côté de moi et que je pouvais le “sentir”.

J’ai également compris l’importance de prendre confiance en moi, pour ne plus laisser mon inconscient m’induire en erreur et troubler certaines pensées. Une fois que j’avais bien tout ça en tête et que j’ai commencé à être drillée à ces habitudes, les sensations que je ressentais et les images qui pouvaient s’imposer à moi, des espèces de symboles et de messages, se sont décuplées. Ma maman a tenté de m’accompagner dans ce processus, mais elle était catégorique: c’est un travail que je dois faire seule et il est hors de question qu’elle agisse dessus car cela m’appartient et chaque don a sa particularité aussi; deux cas ne sont pas comparables, même s’ils peuvent présenter de nombreuses similitudes.”

Un don unique sur fond de lucidité

“J’ai lu que certaines personnes ne parvenaient pas à se détacher de leur don et que ce dernier prenait littéralement le pas sur leur quotidien. Ce n’est pas mon cas. J’imagine que c’est parce que j’en ai peut-être pris conscience plus tard et que j’ai appris dès le plus jeune âge à ne pas le laisser contrôler ma vie... Je ne sais pas. À ce jour, j’ai croisé le chemin de nombreuses âmes, qui cherchaient à laisser un message ou à trouver réponse à leurs maux. Pour le coup, ce que je vis n’a rien avoir avec des célèbres histoires qu’on a pu entendre comme avec Lorraine Warren, par exemple. Ce que je vis est plus “doux”, même si il m’arrive de faire face à des épisodes un peu plus secouants, où j’ai beaucoup de mal à gérer et encore la peur de mal faire ou mal comprendre. Au final, je finis toujours par m’y retrouver, grâce à la base solide de lucidité que j’ai acquise avant de me lancer dans le développement de ce don, que je ne changerais pour rien au monde.”

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