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© Brooke Cagle via Unsplash

DANS MON PORTEFEUILLE: ““J’aime bosser à horaires décalés””

Barbara Wesoly

Chaque semaine, une lectrice nous parle de sa situation financière. De son salaire à son compte épargne, en passant par ses économies et ses dépenses, elle fait le point sur son budget et son rapport à l’argent.

  • Prénom Marie
  • Àge 24 ans
  • Situation en couple, mais vit seule
  • Études bachelier en Journalisme
  • Emploi conseillère ­réseaux sociaux dans une ­entreprise de télécommunications
  • Salaire net De ± 2100 € à 2400 €, en ­fonction des shifts du soir et des week-ends
  • Avantages extra-légaux 8 € par jour de chèques repas, assurance ­hospitalisation et de groupe et indemnité de déplacement
  • Revenus du ménage ± 2100 € à 2400 €
  • Frais fixes 800 € par mois
  • Epargne 25.000 € + 15.000 € d’investissement
Si je souhaite acheter mon propre bien, mes parents me donneront probablement un coup de pouce.

Marie « Je travaille comme ­conseillère réseaux sociaux au sein d’une ­société de télécom­munications. Cela signifie que je suis formée pour répondre aux ­questions techniques et administratives des clients, passant par les ­réseaux sociaux comme Facebook et ­Instagram. Je trouve que c’est un bon job, surtout pour débuter ma carrière. Durant mes études, je bossais presque 24 h sur 24, je suis soulagée d’être désormais dans une fonction me permettant d’avoir du temps ­libre et du repos. J’aimerais travailler dans le ­journalisme, mais ce n’est pas un secteur où il est simple de trouver un emploi. Je tombe sur des opportunités imposant de se lancer en tant que freelance, mais cela me semble trop précaire. Je préfèrerais pouvoir obtenir un CDI. Pour l’instant, je garde les yeux grands ouverts et si l’occasion se présente, je pense que je sauterai dessus. Même si je n’estime pas avoir de raisons de me plaindre de mon travail actuel.

Horaires décalés très pratiques

Je dois me rendre au bureau 2 fois par ­semaine en train. Ce trajet domicile-travail me prend facilement 2 heures. Heureusement, j’ai de supers collègues qui rendent ces déplacements moins désagréables. Et j’arrive aussi à trouver un équilibre entre boulot et vie privée. Mon emploi ne m’empêche pas de ­faire quoi que ce soit et je trouve aussi très sympa de travailler avec des horaires décalés. Lorsque je suis en shift tôt, je finis à 16 h 30 et en tard, j’ai l’avantage de pouvoir planifier mes courses ou mes rendez-vous médicaux en dehors des heures d’affluence. C’est ­malgré tout un job fatigant mentalement, car il faut fournir des réponses répétitives et je me retrouve souvent face à des gens ­n’ayant pas de grandes connaissances ­techniques et s’attendant donc à ce que je puisse résoudre tous les problèmes à leur place. Il arrive que les clients s’énervent et je suis alors plus que contente de ne pas prendre en charge une assistance ­téléphonique. Heureusement, une majorité d’entre eux sont reconnaissants et sympas.

Avantages extra-légaux

J’ai un contrat de 40 heures par semaine et je gagne entre 2100 et 2400 euros par mois, selon les soirs et les week-ends prestés. Je trouve que c’est un très bon revenu, d’autant qu’il est accompagné d’avantages, allant des chèques repas à un 13e mois. Après avoir vécu en kot, je voulais voler de mes propres ailes le plus rapidement possible. J’adore ma famille, mais j’étais habituée à mon indépendance. Je paye 705 euros par mois de loyer pour mon appartement, charges comprises pour les parties communes. Le coût de l’eau est d’environ 15 euros et l’acompte d’électricité et de gaz me revient à 80 euros. C’est un peu plus que ma consommation normale, mais je préfère éviter les mauvaises surprises en fin d’année. Niveau des courses, j’arrive à couvrir mes dépenses en employant uniquement mes chèques repas.

Vive les économies

Pour moi, épargner est un automatisme. Dès que je reçois mon salaire, je mets de côté le montant du loyer et des frais fixes, afin de pouvoir les payer sans souci. De plus, je ­transfère d’office 500 euros sur mon compte épargne et j’essaye ensuite de ne pas y ­toucher. Mes économies sont déjà fantastiques et ce grâce à mes parents et j’ai ainsi un beau pécule de 25.000 euros sous la main. De plus, ils ont réalisé des investissements ­depuis ma naissance, qui s’élèvent désormais à 15.000 euros. Ce n’est pas mal pour une ­jeune femme de 24 ans, mais si je souhaite acheter mon propre bien, mes parents me donneront probablement un coup de pouce. Je suis ­consciente que tout le monde n’a pas ce luxe et j’essaye donc de me débrouiller autant que possible par moi-même. »

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