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© Getty Images

DANS MON PORTEFEUILLE: ““Mon job étudiant me sauve””

Barbara Wesoly

Chaque semaine, une lectrice nous parle de sa situation financière. De son salaire à son compte épargne, en passant par ses économies et ses dépenses, elle fait le point sur son budget et son rapport à l’argent.

  • Prénom Amalia
  • Âge 19 ans
  • Situation célibataire, habite toujours chez ses parents
  • Études en cours de bachelier en Journalisme
  • Emploi combine son cursus avec un job étudiant dans un magasin de lingerie
  • Salaire net ± 12,12 euros par heure
  • Revenus du ménage ± 350 euros par mois
  • Frais fixes 200 euros par mois
  • Épargne 85 euros
« J’aime aller prendre un café et faire du shopping, mais ce sont 2 activités qui ne sont pas très économiques. »

Amalia « Je suis en première année d’études de Journalisme à Bruxelles et avant cela, j’ai réalisé une année en option cinéma. Même si c’était une chouette formation, je ne regrette pas d’avoir changé d’orientation. Grâce à mon cursus, j’apprends beaucoup sur les différents conflits qui secouent le monde et je comprends bien mieux la politique belge. Lorsque j’ai changé d’option, je savais que je désirais rester dans une branche similaire, c’est pourquoi j’ai opté pour le Journalisme. Il me faudra encore au moins 2 ans avant de décrocher mon bachelier, mais quand je songe à mon avenir, je m’imagine voyageant beaucoup, de préférence pour le boulot. J’espère de tout cœur que mon futur emploi ne s’apparentera pas vraiment à du ‘travail’ et qu’il m’apportera plus que l’énergie qu’il me demandera. Cela peut paraître optimiste, voir carrément idéaliste, mais je suis ­sincèrement convaincue que c’est possible.

Un job étudiant indispensable

Je pense que plusieurs options de carrière me conviendraient. Je ne dirais clairement pas non à un poste de documentariste, de correspondante ou de présentatrice de ­journal télévisé, mais je ne veux pas ­m’engager exclusivement sur ces voies, car on ne sait jamais quelles opportunités peuvent nous tomber dessus. Je pense qu’il existe suffisamment de possibilités d’emplois pour les journalistes, débutants ou avec plusieurs années d’expérience. Et tous les journalistes ne passent pas de longues heures derrière un bureau à rédiger des textes. Depuis 2 ans, je combine mes études avec un job étudiant. Tous les samedis, je bosse dans une boutique de lingerie. Cela me rapporte environ 350 euros par mois. Je tire de la satisfaction de ce travail, mais il me permet surtout de joindre les 2 bouts.

De retour à la maison

Actuellement, je vis de nouveau chez mes parents. J’étais en kot quand j’étudiais le cinéma et ça a été une période incroyable, que je n’oublierai jamais. Mais lorsque les coûts ont commencé à augmenter, je me suis sentie mal à l’idée que ma mère doive payer autant simplement pour que je puisse faire l’expérience de la vie en communauté. Je contribuais moi-même aux frais à hauteur de 200 euros par mois, mais c’était le ­maximum que je pouvais mettre. Les prix actuels sont tout simplement ingérables. C’est pourquoi j’ai décidé de vivre à nouveau avec ma maman. Mais cela ne m’empêche pas d’avoir toujours des frais à payer. Ma ­voiture me coûte, par exemple, encore 200 euros par mois pour le moment. J’en suis assez fière, mais avoir mon véhicule m’oblige à veiller à ne jamais me retrouver sans emploi.

Éviter le shopping

Épargner est mon principal objectif de 2024. Je plaisante régulièrement sur le fait que mon compte épargne ait été pillé au fil du temps, mais pour être tout à fait honnête, cela me stresse et me cause beaucoup d’inquiétude. J’ai déjà des sueurs froides en pensant au moment où je devrai payer mon assurance auto. Et je ne peux pas faire grand-chose de plus avec les 100 euros par mois qu’il me reste de mon job étudiant. J’aime aller prendre un café et faire du shopping, mais ce sont 2 activités qui ne sont pas très économiques et que je devrais éviter, avec les 85 euros de réserve que j’ai. Je ferais mieux d’arrêter de dépenser de l’argent, mais j’aimerais juste profiter ­pleinement de cette période en tant ­qu’étudiante. Ma situation m’amène à prendre conscience du coût de la vie et c’est une expérience positive pour la suite. L’optimiste en moi imagine le meilleur pour l’avenir. Je sais que je dois travailler dur pour atteindre mes ­objectifs, mais je me suis déjà ­prouvé que j’en étais capable. »

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