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© LUISA DÖRR/ El Pais

JO 2016: on se prostitue en masse pour changer de vie

La misère se mêlera à l’horreur pendant les Jeux Olympiques de Rio. Cultivées, mères ou ingénieures, d’innombrables femmes succombent à la tentation de l’argent rapide et facile pour atteindre leurs rêves.

Le site lusophone du quotidien espagnol El Pais consacre un reportage à ces femmes en mal d’argent et venues des quatre coins du Brésil pour se prostituer le temps de la compétiton internationale, qui débutera ce vendredi.

 

L’enfer du décor

Luiza, 32 ans, témoigne sous un nom d’emprunt. Après avoir quitté l’orphelinat où elle vivait, elle s’est prostituée très jeune avant d’abandonner le trottoir pendant près de dix ans, la durée de son mariage. Aujourd’hui divorcée, elle veut ouvrir un restaurant mais n’a pas les finances nécessaires.

 

C’est à contrecœur qu’elle est venue à Rio où elle restera jusqu’à la fin. Avec, dit-elle, l’objectif de ne plus jamais revenir dans la rue.

 

 

Mille et une histoires de femmes

Elles sont hôtesse de l’air, auxiliaire en autopsie, étudiante en kinésithérapie, aspirante masseuse, et très souvent maman. Et d'après la journaliste Maria Martin qui a réalisé ce reportage, “il y a aussi une miss et une future ingénieure qui ont refusé de répondre à nos questions”. 

 

Une autre jeune femme, âgée de 24 ans, raconte qu’elle souhaite économiser plus d’argent pour pouvoir finir ses études et apprendre l’anglais.

 

Ma peur, c’est de ne pas arrêter. Ce n’est pas de l’argent facile mais c’est vite fait: c’est une addiction infernale.

 

Compétitions mondiales, eldorado de la prostitution? 

Les évènements sportifs de cette ampleur sont-ils une source inépuisable d’argent ? En 2014, une étude de l’observatoire de la prostitution de l’Université fédérale de Rio de Janeiro, sur l’impact de la Coupe du monde 2014 dans les zones les plus importantes de prostitution, a conclu que l’évènement n’avait pas été favorable pour les prostituées qui travaillaient dans la rue. 

 

L’abondance de la concurrence dans les quartiers touristiques en serait la cause principale. 

 

Source: Courrier International. 
 

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