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#MusicTooBelgium: ce collectif pointe du doigt les agresseur·se·s de violences sexuelles dans le milieu musical

Justine Rossius

Le 12 janvier dernier, le collectif anonyme #MusicTooBelgium lançait sa page Instagram avec un objectif précis : récolter des témoignages de victimes de sexisme et de harcèlement dans le monde de la musique.

En 2017, l’affaire Weistein popularisait le hashtag #MeToo, permettant de délier les langues quand aux abus de nature sexuelle dans le monde du cinéma. Très vite, le mouvement a pris de l’ampleur jusqu’à permettre une libération de la parole dans la monde de la musique, qui n’est pas épargnée par la violence sexuelle. En avril dernier, le mouvement #MusicTooBelgium a lancé un formulaire permettant aux victimes de témoigner et de dénoncer leur agresseur·se. « Lorsque nous aurons reçu plusieurs témoignages qui mentionnent un·e même agresseur·euse, nous pourrons faire appel à des journalistes pour mener une enquête. Votre témoignage restera anonyme, il ne sera jamais publié » mentionnait la publication.

 Vous n’êtes pas seul·es. Chaque témoignage compte. Témoignez, partagez, nous vous croyons.

Faire changer la peur de camp

L’objectif ? Publier chaque semaine un appel à témoignages ciblés sur base des noms d’agresseur·euses reçus, dans le but de permettre aux victimes de ces profils de partager leur vécu. Les témoignages vont du geste déplacé aux menaces, harcèlements ou viols. « Tous les récits comptent » appuie le collectif. Ainsi, depuis le début du mois de mai, le collectif publie la description des agresseur·e·s. « Ancien directeur d’une salle de concert bruxelloise », « Leader d’un groupe bruxellois, chanteur/batteur et programmateur de concerts », « DJ et technicien concerts à Bruxelles » ou encore « Cofondateur d’un festival dans un la région liégeoise. » En publiant de descriptions claires, qui laissent peu de place à l’interprétation, le collectif espère faire changer la peur de camp. Les victimes peuvent ainsi se sentir légitimes de témoigner à leur tour si elles reconnaissent leur agresseur·se dans les profils.

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Pour témoigner à votre tour ou suivre le projet, rendez-vous ici. La story à la Une « Ressources » rassemble également quelques pistes d’aide pour les victimes.

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