Alors que les témoignages faisant état de violences sexuelles ne cessent d’affluer, un appel à boycotter les bars et les clubs ce vendredi a été lancé par un collectif féministe.
En octobre dernier, les premiers témoignages de viols, de violences sexistes et sexuelles dans deux établissements bruxellois (le Waff et El Café) ont commencé à affluer. Des prises paroles qui en ont provoqué d’autres. Beaucoup trop d’autres. Depuis lors, les récits de femmes droguées puis agressées, violées, violentées sont légion et circulent sur les réseaux sociaux sous le hashtag #balancetonbar.
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En vue de protester contre les violences sexuelles, d’alerter les politiques et de faire entendre leur voix, des militantes féministes appellent à un boycott des bars, cafés et cubs ce vendredi.
Dans la vidéo ci-dessous, l’Union féministe intersectionnelle autogérée (UFIA) appelle au “nightlife blackout” et invite à un rassemblement place de l’Albertine à Bruxelles ce vendredi à 20h00. “Les soirées, c’est pour s’amuser pas pour être drogué.e et agressé.e” peut-on lire sur l’événement Facebook qui compte plus de 1500 personnes.
Si les militantes féministes appellent au boycott des bars “alors qu’ils viennent à peine de rouvrir” peut-on lire en commentaire sur les réseaux sociaux, c’est pour dénoncer l’inaction des acteur·rices de la nuit et des politiques face à la déferlante de témoignages.
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