FAUT QU’ON PARLE: suis-je la seule à ne pas aimer la neige?
Les clichés des premiers flocons de neige ont envahi mon feed Instagram. Et ça me donne envie d’aller me réfugier dans une grotte jusqu’au retour du printemps.
Quitte à choquer: je déteste la neige, en tout cas à Bruxelles. Voilà, c’est dit. Ceci est probablement l’article le plus rabat-joie que vous pourrez lire aujourd’hui.
Pourquoi je hais la neige
Aussi loin que je m’en souvienne, je n’ai jamais aimé la neige. Quand je replonge dans mes souvenirs d’enfance, je me revois surtout pester contre cet idiot qui m’a jeté une boule de neige dans les cheveux dans la cour de récréation ou je me rappelle, comme si c’était hier, de cette désagréable sensation de neige fondue jusqu’à ma petite culotte pendant que je faisais de la luge avec mes cousins.
Aujourd’hui, mes préoccupations ont changé mais la neige me donne toujours autant envie de sauter dans une avion illico pour fuir vers une destination lointaine et ensoleillée. Et puis je me rappelle, qu’avec la couche de 2 centimètres de neige qui vient de tomber, les aéroports belges sont plus que probablement tous bloqués.
Alors oui, j’aimerais sans doute beaucoup la neige si je vivais au milieu des montages et que je pouvais dévaler les pistes en fin de journée. Mais pas de chance, j’habite à Bruxelles, une ville paralysée dès que les températures chutent en dessous de zéro. Là où chaque déplacement en voiture devient un parcours du combattant au moindre flocon parce que ce qu’il nous reste de gouvernement n’a pas prévu assez de sel pour dégager les routes. La perspective de mon afterwork dans les embouteillages devient alors beaucoup moins excitante.
Certains diront que c’est joli ce “manteau blanc”. Moi, je ne vois qu’une gadoue brune qui laisse de vilaines taches sur mon pantalon et des plaques de verglas très fourbes qui me rendent encore plus maladroite que d’habitude. Je n’aime pas avoir froid, devoir m’habiller comme une bonhomme Michelin, glisser sur le sol, dégivrer ma voiture, risquer un accident à chaque virage, rester coincée des heures dans les embouteillages. Logique, non? Il faut croire que non. Dire tout haut que la neige, ce n’est pas vraiment notre truc, ça équivaut à décréter que les chiots et les chatons, ce n’est pas si mignon. C’est inimaginable aux yeux de la majorité de la population.
Le plus triste dans tout ça, c’est que j’aimerais, moi aussi, avoir des étoiles dans les yeux face à ces premiers flocons. J’ai l’impression d’être la seule à me réjouir chaque année de ne pas avoir eu droit à un Noël blanc, à avoir des sueurs froides en regardant cette neige sur le sol qui ne fond pas assez vite à mon goût et pousser un soupir de soulagement aux premiers bourgeons du printemps. Suis-je vraiment la seule dans le cas?
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