Il s’agit d’abord d’un jeu inoffensif. Par défi, par amour, pour pimenter sa vie sexuelle, on filme ses ébats intimes. Jusqu’au jour où l’amour s’en va et que l’un des partenaires décide de diffuser ce contenu de manière publique...
1 jeune sur 5 adepte du sexting
Le sexting (sexe + texting) consiste à envoyer électroniquement des photos ou des textes sexuellement explicites, principalement via des téléphones portables. On étend la définition à des vidéos intimes.
1 jeune sur 5 aurait déjà envoyé des photos/vidéos de nus à son/sa petit(e) ami(e) par SMS, MMS ou mail. Si cette pratique semble anodine, qu’advient-il ensuite de ces fichiers lorsque la relation se termine? Un conseil: réfléchir avant d’accepter de se prêter à des jeux coquins.
Sources: npr.org et cpyu.org.
L’ex de Charlotte, 22 ans, a montré leur sextape à des amis
“A mes yeux, il s’agissait d’une preuve d’amour.
Mais si un inconnu regarde cette vidéo,
elle a clairement un caractère X”
“Quand je suis arrivée à cette fête ce soir-là et que j’ai vu les amis de mon ex faire des gestes obscènes dans ma direction, j’ai tout de suite compris que Thomas leur avait montré la vidéo de nos rapports. Je me suis sentie trahie et terriblement blessée. Un an auparavant, nous étions encore en couple et il disait m’aimer. A l’époque, je n’avais pas été contre l’idée de filmer nos moments intimes. Je trouvais même cela excitant.
C’était en quelque sorte l’accomplissement d’un fantasme. Après nous être filmés, Thomas et moi, nous avions ensuite regardé notre vidéo sur son ordinateur. Pas une seule seconde, je n’ai songé à lui demander de l’effacer. Après tout, on était amoureux... Il ne pouvait rien arriver. Je n’ai pas non plus pensé à cette vidéo le jour où il m’a quittée, demandé de prendre mes affaires et de partir. Notre rupture était tellement inattendue... J’ai ramassé mes affaires personnelles machinalement avant de partir et de me rendre en pleurs chez une amie. Ce n’est que quelques jours plus tard que j’ai repensé à cette vidéo.”
(...)
Retrouvez la suite de ce témoignage
dans votre Flair du 18 avril 2012
