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Comment ne plus culpabiliser pour votre fausse couche?

Julie Bourgeois
Vous avez porté un enfant, et vous vous sentez responsable de ce qui s’est passé. Or, lors d’une fausse couche, il y a le plus souvent une déficience chromosomique sur laquelle vous n’avez aucun pouvoir. C’est biologique, chimique. Essayez de ne pas l’oublier.

Dites “Je me sens coupable”

Une fausse couche est trop souvent banalisée, alors qu’elle constitue un traumatisme. N’ayez pas honte de vos sentiments. Si vous ne parlez à personne de ce que vous ressentez, vous allez passer votre temps à vous dire que c’est de votre faute, et vous allez en rester convaincue. Parlez-en avec votre conjoint, avec vos proches. Nommez votre culpabilité pour vous en détacher.

Faites votre deuil

Il vous faudra du temps pour surmonter cette épreuve, tant mentalement que physiquement. Si vous le pouvez, prenez congé et profitez-en pour prendre soin de vous.

  • Prenez soin de votre corps. Faites-vous masser, suivez un cours de yoga, ou de méditation... Faire une fausse-couche est épuisant.
  • Ne restez pas seule. Chaque jour, voyez votre compagnon, des amis...
  • Choisissez des activités boostantes: des lectures légères, des comédies, du yoga ou de la méditation...
     

A quand une reconnaissance légale?

La France a compris le traumatisme engendré par la fausse couche (et l’avortement), et donc la nécessité de repos. Elle prévoit un congé de 3 semaines pour les fausses couches précoces. En Belgique, la grossesse doit avoir duré 6 mois pour bénéficier du congé... de maternité (15 semaines).

 

Avec la collaboration de Martine Jouffroy Valton,
psychothérapeute gestaltiste.

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