Gen F

En rejoignant la communauté, vous recevez un accès exclusif à tous nos articles, pourrez partager votre témoignage et…
Les combattantes
© TF1

ON A VU : ““Les combattantes””, la série qui met à l’honneur les femmes dans l’effort de guerre

Ana Michelot
Ana Michelot Journaliste

En pleine Première Guerre mondiale en France, le destin des femmes est bouleversé par les combats. Il faut remplacer les maris partis au front dans les usines, soigner les blessés, réconforter les soldats. « Les combattantes » suit les quotidiens entremêlés de quatre femmes qui vont se battre pour leur avenir.

Désormais diffusée sur Netflix, la série « Les combattantes » a été imaginée par les créateurs de la série « Le Bazar de la Charité ». Plusieurs membres de ce show qui avaient rencontré un franc succès à sa sortie, sont d’ailleurs au rendez-vous pour cette nouvelle série consacré au rôle des femmes pendant la Première Guerre mondiale. On retrouve Audrey Fleurot, Camille Lou ou encore Julie De Bona, qui jouent cette fois aux côtés de Sofia Essaïdi, révélée dans la Star Academy 3. À l’écran, elles incarnent respectivement, Marguerite une prostituée mystérieuse, Suzanne une infirmière en fuite recherchée par la police, Agnès la mère supérieure du couvent du village et Caroline, qui doit maintenir à flot l’entreprise familiale après le départ au front de son mari. Des vies bouleversées par la guerre qui vont finir par se croiser et s’entraider telles de véritables « combattantes ».

Lire aussi : ON A VU : « DAHMER », la série Netflix qui retrace les atrocités commises par le tueur en série

Le résumé

« Septembre 1914. Depuis quelques semaines, les combats font rage. Dans un petit village de l’est de la France, à quelques kilomètres de la zone allemande, quatre femmes se retrouvent projetées au cœur de l’horreur : Marguerite, prostituée parisienne aussi mystérieuse que flamboyante que l’on soupçonne d’être une espionne ; Caroline, épouse de Victor Dewitt, propriétaire d’une usine de voitures, parti au front. Elle se voit propulsée à la tête de l’entreprise familiale, défi colossal et inédit pour une femme du début du siècle ; Agnès, Mère supérieure d’un couvent réquisitionné et transformé en hôpital militaire. Dépassée par l’afflux de blessés, Agnès est de plus tourmentée et questionne ses choix de vie ; et Suzanne, jeune infirmière féministe en cavale… »

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Pourquoi on a aimé ?

Pour la mise en lumière du rôle des femmes pendant cette période tragique de notre Histoire. Loin d’être abordé en intrigue secondaire, ici, le devenir des femmes pendant la guerre est le sujet central de la série. On y voit évidemment les épouses prendre la place des hommes dans les tâches difficiles et les travaux initialement réservés à la gente masculine, mais on y voit aussi d’autres récits comme celui de Marguerite, prostituée dans un bordel dont les soldats sont la clientèle principale. On y découvre également le rôle clé qu’ont joué les religieuses au service des blessés lorsque les couvents étaient transformés en hôpitaux de guerre. Si le scénario relevant de la fiction, mêle intrigues familiales et amoureuses qui nous donnent envie de visionner la suite de la série, il est également intéressant de voir que de nombreuses thématiques sociétales sont abordées à travers les personnages : les relations secrètes entre français et allemands pendant la guerre, entre espionnage et histoires d’amour interdites, mais aussi la question de la maternité, de l’avortement ou du statut social des femmes à l’époque. 

Lire aussi :

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Nos Partenaires