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La charcuterie serait cancérigène DR Montage Flair Canva
La charcuterie serait cancérigène DR Montage Flair Canva

C’est officiel, manger trop de charcuterie mènerait au cancer

Kathleen Wuyard

Si pour vous, la charcuterie c’est la vie, on a une triste nouvelle: il s’avèrerait qu’en excès, elle augmente votre risque de cancer.

Une rumeur qui enflait depuis de nombreuses années déjà, certains ingrédients entrant dans la composition de la charcuterie étant pointés du doigt comme étant cancérigènes. Un lien désormais avéré, puisque les autorités sanitaires françaises viennent de confirmer “l’existence d’un lien entre le risque de cancer colorectal et l’exposition aux nitrates et nitrites” après des années de recherche sur le sujet.

En 2015 déjà, le Centre International de Recherche sur le Cancer de l’Organisation mondiale de la santé avait classé la viande transformée, notamment la charcuterie, comme cancérogène de catégorie 1. Soit le degré le plus élevé, celui des “agents cancérogènes (parfois appelé cancérogène avéré ou cancérogène certain) pour l’homme”, les degrés 2 et 3 étant “probablement” ou “peut-être” cancérogènes.

Mais les nitrites et les nitrates, c’est quoi? Et surtout: est-il possible de s’en passer dans la préparation de la charcuterie, afin de pouvoir en manger sans serrer les fesses? Pas si simple: ces composants nitrés sont en effet utilisés, entre autres, pour prévenir le développement de bactéries pouvant causer le botulisme, mais aussi pour allonger la durée de conservation des produits ou encore pour donner son joli rose au jambon. Lequel, au naturel, tire plutôt sur le gris, ce qui est vachement moins appétissant tout de suite.

Fini la charcu’ si on veut éviter le cancer colo-rectal, alors? L’Agence nationale de sécurité alimentaire française ne va pas jusque là, même si elle préconise de “réduire l’exposition de la population aux nitrates et nitrites par des mesures volontaristes en limitant l’exposition par voie alimentaire”. Un avis qui a été suivi de la promesse du gouvernement français de lancer un plan d’action pour réduire ou supprimer la présence d’additifs nitrés “dans tous les produits alimentaires où c’est possible sans risque sanitaire”. D’ici à ce que des mesures similaires soient prises en Belgique, sachez que l’Agence nationale de sécurité alimentaire a accompagné son rapport de la recommandation de limiter sa consommation de jambon à trois tranches maximum... Par semaine. Ou 150 grammes de votre charcuterie préférée.

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