L’influenceuse Mara Lafontan répond au harcèlement subi à cause de ses poils

Mannequin française, Mara Lafontan subit depuis plusieurs jours une vague de haine sur les réseaux sociaux. La raison ? Les poils qu’elle a sur le ventre. Face à ce body shaming, l’influenceuse a tenu à rappeler à tou·te·s, que les femmes ont des poils et que c’est normal.

Si on pensait en avoir fini avec l’injonction de l’épilation, il semblerait que ce ne soit pas encore le cas. À 27 ans, Mara Lafontan compte pas moins de 700.000 abonnés sur Instagram et pose pour de nombreuses marques. En ce mois de juillet, elle a ainsi posé pour la marque de lingerie Passionata afin de promouvoir la ligne de maillots de bain de la maison française. 

Alors que les photos de la campagne viennent d’être rendues publiques, Mara Lafontan a reçu des dizaines de commentaires critiquant son physique, ou plutôt sa pilosité. En effet, sur l’un des clichés, la jeune femme apparaît dans une culotte de maillot de bain taille basse qui laisse apparaître une ligne de poils entre son nombril et son pubis. Des poils qui ont mis le feu aux poudres sur la Toile…

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« Je m’épile littéralement quand je veux »

Face à tous les commentaires humiliants et rabaissants, comme « Il n’y a rien de beau » ou encore « Oh non ! Là non, c’est pas du tout vendeur, je suis désolée, je suis pour l’inclusion, mais là franchement non », Mara Lafontan a décidé de réagir face caméra. Dans une vidéo TikTok pleine d’humour, elle rappelle à tous que les poils n’ont rien de sale et que les décisions concernant son corps n’appartiennent qu’à elle.

Elle précise avoir prévenu la marque de la présence de poils sur son ventre et affirme que la marque n’avait aucun problème avec ça. Mara Lafontan déclare ensuite dans sa vidéo : « Il n’y a aucun rapport d’hygiène au poil. Le poil n’est pas sale. Est-ce que vos maris s’épilent les mêmes parties du corps ? Est-ce qu’ils s’épilent les aisselles, le ventre, les jambes, le dos ? Je ne crois pas ». Aujourd’hui, la mannequin est en phase avec son corps et ne compte pas laisser qui que ce soit lui dicter ce qu’elle doit faire.

Elle poursuit : « Aujourd’hui, je n’en ai plus rien à faire. Je m’épile littéralement quand je veux. Et si je n’ai pas envie pendant trois mois, je ne m’épile pas pendant trois mois, et ça ne m’empêche pas de sortir en robe », assure-t-elle.

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