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Homme romantique - Getty

Les hommes subissent trop de pression d’être romantiques

La rédaction

Parmi les stéréotypes de genre qui font perdurer le “romance gap”, le romantisme attendu des hommes provoque une forme de pression décriée par la gent masculine.

Le Romance Gap est un terme utilisé pour définir les disparités liées au genre dans les relations. Soit les comportements qu’on attend des personnes en fonction de leur genre, comme par exemple, le fait que ça soit forcément les hommes qui demandent en mariage.

Et parmi ceux-ci, le romantisme obligé qui place de nombreuses attentes sur les épaules des hommes.

Lire aussi: Le Romance Gap, le déséquilibre lié au genre dans les relations

Des carcans genrés

Selon une étude menée par YouGov et commanditée par Bumble, “74% des adultes s’accordent à dire qu’en matière de relations amoureuses et de rencontres, des comportements différents sont attendus en fonction de l’identité de genre”. Ce qui amène des comportements automatiques, rarement remis en question, ou tolérés quand ils sont conscientisés mais qui n’en demeurent pas moins pressurisants. Une pression ressentie autant par les femmes que par les hommes puisque ces derniers sont 58% à pointer du doigt ces attentes genrées.

“La moitié des adultes (52%) affirment que ces inégalités nous conduisent à nous comporter d’une manière qui ne reflète pas notre identité” dévoile Bumble dans le communiqué de l’enquête. Une personne sur deux (52%) déclare que la société exige de l’homme qu’il prenne des initiatives dans les relations, alors que seulement 8% des répondants pensent que c’est à la femme de prendre les devants. 31% des hommes interrogés ont ressenti une pression pour faire des compromis sur ce qu’ils recherchent. 41% des hommes français regrettent l’importance apportée à celui/celle qui gagne le plus d’argent dans un couple”.

Un sujet qui a notamment été évoqué par le musicien français Fakear dans le cadre d’un épisode du podcast La Leçon, animé par la journaliste Pauline Grisoni : « À chaque fois au début, j’avoue toujours avoir eu un peu cet espèce d’élan de chevalier servant en me disant ouais c’est bon vas-y je vais mettre les petits plats dans les grands, en faire des tonnes et des tonnes pour submerger l’autre en face de plein d’attentions et lors de la transformation de cette relation un peu passionnelle des débuts en quelque chose de long terme, forcément ça disparait et entraine et de la déception ». Il explique également qu’il se mettait la pression « par une espèce d’injonction de société où j’avais conscience que les femmes en face de moi avaient grandi avec une culture de la comédie romantique où les hommes sont galants de manière irréaliste ».

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