Gen F

En rejoignant la communauté, vous recevez un accès exclusif à tous nos articles, pourrez partager votre témoignage et…
© Getty Images/Westend61

Les protections périodiques réutilisables seront remboursées dès 2024 en France

Ana Michelot
Ana Michelot Journaliste

La Première ministre française Elisabeth Borne a annoncé ce lundi 6 mars que les protections périodiques réutilisables, telles que les culottes menstruelles, cups ou encore les serviettes lavables seront remboursées dès 2024 en France.

« Nous allons mettre en place un remboursement par la Sécurité sociale des protections périodiques réutilisable à partir de l’an prochain », a affirmé Elisabeth Borne sur la chaîne de télévision France 5, ce lundi 6 mars. Une décision historique pour lutter contre la précarité menstruelle, qui concernera toutes les jeunes femmes de moins de 25 ans.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Lire aussi : Voici toutes les activités organisées pour la semaine des droits des femmes

4 millions de femmes en précarité menstruelle en France

En effet, en France environ quatre millions de femmes sont concernées par la précarité menstruelle en 2023, un chiffre qui a doublé depuis 2021 selon une récente étude de l’association Règles élémentaires dévoilée ce mois-ci. Si depuis la rentrée 2021, des distributeurs de protections menstruelles gratuites sont mis à disposition des étudiant·es dans les campus universitaires, désormais l’achat de protections réutilisables comme les culottes menstruelles, les cups ou coupes menstruelles, ou encore les serviettes lavables, sera remboursé par la sécurité sociale en 2024 à condition que ces dernières soient achetées en pharmacie. Un acte qui ne nécessitera pas d’ordonnance selon la ministre, qui s’est indignée en jugeant « impensable que les femmes ne puissent pas avoir les protections dont elles ont besoin et qu’elles souhaitent ».

Lire aussi:

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Nos Partenaires