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©Getty Images

Nous sommes désormais 8 milliards sur Terre

Ana Michelot
Ana Michelot Journaliste

Ce mardi 15 novembre selon l’estimation officielle des Nations Unies, nous avons passé la barre des 8 milliards de personnes sur la planète Terre.

Jusque dans les années 1800, la planète Terre n’abritait qu’un milliard d’habitants voire un peu moins, oui vous avez bien lu. Par la suite, la croissance démographique a fait son travail au point d’arriver au chiffre déjà conséquent de 7 milliards d’êtres humains, mais en douze ans, la population mondiale a passé le cap des 8 milliards. On pourrait se demander si ce chiffre va aussi vite augmenter ? Selon les estimations de l’ONU, un ralentissement démographique va se produire ce qui veut dire qu’il faudra attendre environ 2037, soit quinze ans pour passer la barre des 9 milliards. Un pic jusqu’à 10,4 milliards serait à prévoir dans les années 2080 avant une période de stagnation jusqu’à l’an 3000. Si ces estimations paraissent tout de même lointaines, qu’est-ce que cela veut concrètement dire pour la planète, 8 milliards d’habitants ?

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« Une croissance sans précédent »

Les Nations unies ont qualifié cette augmentation de « croissance sans précédent » qui serait le résultat « d’une augmentation progressive de la durée de la vie grâce aux progrès réalisés en termes de santé publique, de nutrition, d’hygiène personnelle et de médecine ». Selon l’ONU, il faut y voir « un important jalon du développement humain », mais également se remémorer qu’il relève de « notre responsabilité partagée de prendre soin de notre planète ». En effet, les pays les plus développés seraient ceux dont l’impact sur la Terre est le plus important : « Si la croissance démographique amplifie l’impact environnemental du développement économique, les pays où la consommation de ressources matérielles et les émissions de gaz à effet de serre par habitant sont les plus élevées, sont généralement ceux où le revenu par habitant est le plus élevé et non ceux où la population augmente rapidement. » 

Aussi, à l’heure de la COP27, l’enjeu est de faire en sorte que les pays les plus responsables du réchauffement climatique et de ses bouleversements et les pays pauvres, qui réclament de l’aide pour y faire face, arrivent à un compromis afin de faire baisser les émissions de gaz à effet de serre provenant des activités humaines de manière significative. En effet, les pays en développement sont les plus touchés par cette forte croissance démographique. L’ONU déclare : « La persistance de niveaux de fécondité élevés, à l’origine d’une croissance démographique rapide, est à la fois un symptôme et une cause de la lenteur des progrès en matière de développement. » Les Nations unies prennent l’exemple de l’Inde qui compte 1,4 milliard d’habitants et deviendra le plus peuplé du monde en 2023 alors que 40 % de sa population vit dans des bidonvilles. La preuve qu’il faut agir.

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