Selon une étude réalisée auprès de 1 000 femmes, 95% des femmes belges expliquent se sentir parfois en danger dans la rue, contre 15% déclarant qu’elles se sentent rarement, voire jamais, en sécurité lorsqu’elles se baladent dehors.
Cette étude a été lancée par l’initiative internationale Stand Up Against Street Harassment, menée par Right to Be et L’Oréal Paris, en partenariat avec Touche Pas A Ma Pote, une organisation belge qui vise à lutter contre le harcèlement de rue des femmes.
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Des chiffres sur le harcèlement de rue qui font froid dans le dos
Les femmes interrogées sont 83% à dire qu’elles ont déjà été harcelées dans les rues belges, et 80% expliquent avoir déjà été témoins de faits du genre. Une femme sur trois se retrouve d’ailleurs à faire face à des insultes par rapport à son physique, et/ou sa tenue. Et si en Flandre, le harcèlement de rue et la violence verbale touche un peu plus d’une femme sur dix, en Wallonie, les chiffres montent à près d’une femme sur quatre.
Une femme sur cinq explique avoir déjà été suivie en Belgique. Dans la capitale, à Bruxelles, il s’agit d’une femme sur trois.
Les femmes les plus touchées par le harcèlement de rue et la violence verbale se situent dans la tranche d’âge en-dessous de 34 ans, forçant celles-ci à adopter de nouveaux comportements en rue. “Les précautions les plus courantes consistent à éviter des lieux et des heures spécifiques, à prendre d’autres moyens de transport, à adapter leur style vestimentaire, à parler à quelqu’un au téléphone ou à marcher plus vite” explique l’étude. Des chiffres qui interpellent et qui appellent à la mise en place d’un veritable système de sécurité pour les femmes dans les rues.
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