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9 conseils pour mieux vivre son parcours PMA

Avoir des difficultés à avoir un enfant est une chose, passer par la PMA (Procréation Médicalement Assistée) en est une autre. Car on se sent souvent seule et incomprise durant ces mois/années de combat pour avoir un enfant dans les bras. Notre journaliste Émilie est passée par là et partage ici quelques conseils pour affronter cette épreuve o combien difficile.

FIV, insémination, DPI, transferts, ponctions, prises de sang à répétition, attente, angoisse, déception, chagrin, colère, incompréhension, injustice… Voilà ce par quoi les courageuses combattantes en parcours PMA doivent passer pour espérer un jour entendre, elles aussi, ce premier cri de vie. Ces années d’attente sont souvent synonymes de souffrance. Alors comment faire pour alléger sa peine?

Sortez votre colère

La colère est un état affectif omniprésent en PMA. Ce médecin en retard, cette prise de sang qui fait mal, ce résultat négatif, cette amie qui tombe enceinte en atchoumant… Elle est normale et la bienvenue car elle nous rend souvent pugnace et déterminée. Sauf qu’à force de la garder pour soi, on se transforme en cocotte-minute prête à exploser. Pour éviter de se disputer avec la terre entière, il est essentiel de l’exprimer! Hurlez votre rage au volant, allez nager et criez une fois la tête sous l’eau, enfilez vos baskets et partez courir jusqu’à en avoir les poumons qui brûlent, inscrivez-vous à des cours de boxe, transpirez, suez, marchez, dessinez, écrivez. Oui, la vie est injuste, oui vous êtes en colère, et oui c’est normal!

Prenez soin de vous

Durant le parcours PMA, prenez soin de vous. Offrez-vous des massages, des cadeaux, faites-vous plaisir. Soyez égoïste, nombriliste. Vous rêvez de ce délicieux gâteau plein de chantilly que vous ne pourriez pas manger enceinte? Dévorez-le! Votre transfert d’embryon a échoué? Pleurez un bon coup, mais faites-le en buvant un bon verre de vin! Votre prochain transfert n’est prévu que dans un mois? Partez en long week-end et profitez-en pour prendre soin de votre couple!

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Écoutez-vous

S’il y a bien une chose qui est essentiel, c’est de respecter son corps et ses limites. Obsédée par le bébé, on a souvent tendance à foncer tête baissée, en enchaînant les traitements (souvent lourds et invasifs). Sauf qu’on en oublie que notre petit corps est notre allié, surtout quand on souhaite un jour y accueillir un petit être. Osez vous offrir une pause, même si le temps est votre pire ennemi. Suivez votre instinct, sentez ce qui se passe en vous. Après tout, c’est votre corps, il vous appartient!

Entourez-vous

Durant les mois/années de parcours PMA, il est primordial de se sentir écoutée et comprise. Parce qu’au début on pense pouvoir gérer ça toute seule, on finit vite par se rendre compte qu’en parler aux bonnes personnes fait un bien fou. Sachez sur qui vous tourner quand vous serez dans un moment de down. Prévenez un·e ami·e de l’avancée de vos traitements et appelez-le·a en cas de coup dur.

Ayez des rituels

La PMA, c’est beaucoup d’étapes: les piqûres, les prises de sang, les échographies, les transferts, l’attente (interminable) du centre pour annoncer les résultats, les échecs... Pendant votre parcours, mettez en place des petits rituels pour rendre ces moments moins pénibles. Servez-vous par exemple un petit verre de vin (petit on a dit) juste avant de vous piquer et trinquez avec votre amoureux·se “à la santé de cette fichue aiguille et à ces futurs magnifiques embryons“! La veille d’un transfert, organisez un restaurant et commandez ce que vous ne pourrez peut-être plus manger pendant les neuf prochains mois. Le jour du transfert, arrivez bien à temps, détendue et demandez à ce qu’on mette votre chanson préférée (rien de tel qu’un transfert ou une insémination en musique, même les gynécologues adorent ça!).

Écoutez des podcasts

Vous vous sentez seule, déprimée, vous avez l’impression que vous n’y arriverez jamais, vous voulez baisser les bras? Vous avez le droit! Durant ces moments plus difficiles, isolez-vous et écoutez des chouettes podcasts autour de la fertilité. Quelques exemples à écouter sans modération: “Serendipity”, “Alors C’est Pour Bientôt?”, “Arrête d’y penser!”, “Sur le FIV” ou encore “To Be Louve”.

Par ici les podcasts PMA!

Tournez-vous vers la médecine alternative

Car oui, il n’y a pas que la PMA! La plupart des centres de fertilité n’en parle pas à leurs partient·e·s et pourtant, il existe un tas de médecines alternatives qui peuvent aider à augmenter les chances de tomber enceinte. Renseignez-vous sur le sujet et essayez par exemple l’acupuncture, l’ostéopathie ou encore la réflexologie.

Évitez les conseils de personnes n’ayant pas connu la PMA

“Je connais l’histoire d’une nana qui était en parcours PMA pendant 10 ans puis elle a eu un enfant naturellement. Pouf“, “Faut lâcher prise hein, c’est comme ça que ça marchera!“, “C’est que c’était pas le bon moment…“, “T’es sûre de vouloir être maman?“, “Tu devrais faire une pause.“, “Mais pense à autre chose!“ Voilà le genre de phrases qu’une nana en PMA entend à longueur de temps. Le conseil ultime? Bouchez vos oreilles, souriez et déguerpissez. Suivez plutôt les conseils précieux de femmes ayant connu le parcours PMA, inscrivez-vous à des groupes Facebook, participez à des cercles de discussion et lisez des chouettes livres sur le sujet!

Gardez espoir

Même si vous connaissez les échecs, les fausses couches à répétition et les mauvaises nouvelles d’un corps qui ne réagit pas bien aux traitements. Gardez toujours espoir. L’espoir de pouvoir un jour rencontrer l’amour de votre vie. L’espoir qu’un jour tout s’arrêtera, que vous serez enfin arrivée à destination. Gardez-le bien au fond de vous, au creux de votre être. Un jour, vous le remercierez de ne pas avoir baissé les bras.

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