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© Super doctor and nurse wearing medical masks and capes, superhero couple, vector cartoon illustration

Les infirmières méritent notre reconnaissance toute l’année, pas seulement le 12 mai

Kathleen Wuyard

Ce 12 mai, c’est la journée internationale des infirmières, et niveau journées à thème, on la classe sans hésiter sur le même piédestal que la journée de la femme. Pas parce qu’il s’agit d’une reconnaissance qui n’est pas méritée, au contraire, mais bien parce que c’est 365 jours par an qu’il faut en faire preuve, et pas seulement au hasard d’un jour de mai.


Le constat était déjà réel pour les éditions précédentes, mais il est peut-être encore plus frappant que jamais en ce 12 mai 2020. Parce qu’en plus de leur travail exigeant habituel, de leur abnégation et de leur dévouement, cela fait des semaines que les infirmières (et les infirmiers) doivent repousser chaque jour leurs limites pour faire face à un ennemi étouffant. Le Covid-19 ne se contente pas de couper le souffle à ceux qui en souffrent, il force aussi le personnel soignant à travailler dans des conditions pénibles et dangereuses, entre équipements de protection insuffisants voire même pas toujours appropriés, urgence oblige, et masques de protection qui rendent chaque respiration chaude et douloureuse, le visage marqué d’ecchymoses là où ces accessoires pensés pour protéger ont trop serré.

Lire aussi: Aux USA, les manifestants préfèrent la liberté à la sécurité aux dépens des soignants

 

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Comme nous, elles ont dû faire face à la peur, à l’incertitude, aux proches qui sont loin et qu’on aimerait pouvoir serrer dans ses bras sans le pouvoir, aux enfants qui sont soudain à la maison non-stop et qu’il faut occuper, sans oublier de s’assurer qu’ils étudient un peu quand même. Sauf que contrairement à nous, elles n’ont pas eu l’option de télétravailler, et elles se sont retrouvées en première ligne, à devoir jongler les soins, les questions auxquelles il n’y a pas de réponse, les patients qui meurent accrochés à un ventilateur. L’horreur.

 

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Alors non, cette “journée internationale des infirmières” n’a pas de sens. Parce qu’à défaut de considérer qu’elle a lieu toute l’année, elle devrait au moins être célébrée quotidiennement depuis le début de la pandémie. En les applaudissant à tout rompre à 20h, bien sûr, mais en reconnaissant aussi tout ce que les infirmières font pour nous chaque jour, avec ou sans épidémie mondiale. Parce que ce sont elles qui sont là pour nos premiers moments à l’hôpital, quand on est une petite chose rouge et fripée, et qu’elles passent quotidiennement s’assurer du bien-être de maman et bébé. Elles nous accompagnent ensuite à chacun de nos bobos, chacune de nos angoisses de santé, jusqu’à nous tenir la main pour notre dernier souffle. Elles sont toujours là pour nous, alors elles méritent bien qu’on leur témoigne notre admiration et notre respect plus qu’un jour sur 365. Vous imaginez, si elles décidaient de nous rendre la pareille et qu’elles ne nous soignaient qu’un jour sur l’an?

 

Hommage aux infirmières: 

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