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© Female panties hanging on rope at balcony

““Les culottes de Tata Suzanne””, l’histoire vraie qui émeut la toile aux larmes

Kathleen Wuyard

Souvent, Internet a des allures d’univers impitoyable. Et puis parfois, des internautes parviennent à nous émouvoir et à nous rendre foi en l’humanité. Comme quand Noémie Issan partage l’histoire des “culottes de Tata Suzanne”.


Sur son compte Twitter, celle qui se définit comme la “fille cachée de Rabbi Bougid et Virginia Woolf” a rédigé ce 20 juillet un thread d’autant plus émouvant qu’on s’y identifie dès les premières lignes. “Ce qui nous faisait rire quand on était petit est parfois ce qui nous fait pleurer quand on est adulte”, commence la jeune femme. Et de donner l’exemple des culottes de Tata Suzanne, parce que justement, cette grande tante offrait des culottes à toutes les filles qui venaient la voir.

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“Tante Suzanne a donc en permanence un stock de culottes féminines de toutes les tailles, et de très belle qualité. Qu’elle donne avec empressement à toutes les personnes de sexe féminin qui lui rendent visite. Ses petites filles, mais ça peut aussi être ses femmes de ménage ou autre”, poursuit Noémie. Avant de confier avoir appris récemment pourquoi, et ne plus du tout avoir envie de rire depuis.

Quand elle était plus ou moins à la rue, cherchant le gîte chez la bonne âme qui voudrait bien l’héberger, elle n’avait pas de culotte. Et cette sensation d’être à nu, d’être fragile au point que quiconque aurait pu la violer, ce sentiment là elle ne l’a jamais oublié”


“On ne saura jamais si elle a été violée ou agressée”, continue Noémie, qui raconte que quand son Pépé s’est marié, lui et sa femme ont recueilli Simon et Suzanne à la maison.

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“Une pensée à toutes les femmes de la rue, toutes celles qui vivent dans leur chair cette fragilité” poursuit encore Noémie, qui souligne que “la culotte de Tata Suzanne, c’est plus qu’une culotte, c’est un bouclier symbolique”. Avant d’enjoindre les centaines d’utilisateurs qui ont lu et partagé son histoire à “faire un petit don à une association des femmes de la rue, des victimes de violences sexuelles. En hommage à Tata Suzanne et ses petites culottes boucliers”. Par exemple, en soutenant Job Dignity, un incubateur de projets destinés aux femmes SDF, Bruzelle, qui lutte contre la précarité menstruelle, ou encore en faisant comme Tata Suzanne et en donnant des (sous-)vêtements, à l’association Pierre d’Angle par exemple. Pour que le voeu de Noémie se réalise: “qu’un jour, bientôt, les femmes et les filles ne se sentiront plus à la merci dans l’espace public”.

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