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© cyber-harcèlement getty images

C’est sur Facebook que le cyber-harcèlement est le plus présent

Kathleen Wuyard

Véritable fléau arrivé en même temps que les réseaux sociaux, le cyber-harcèlement ne laisse aucun répit à ses victimes, pas même dans la sphère privée. Et selon une enquête réalisée par Papernest, c’est sur Facebook que le harcèlement en ligne se fait le plus sentir.


Ils s’appellent Sian, Sarah ou Thomas. Ils n’ont pas eu le temps de sortir de l’adolescence ni même de souffler leurs 17 bougies: comme tant d’autres enfants et adolescents victimes de cyber-harcèlement, ils ont préféré mettre fin à leurs jours plutôt que de continuer à souffrir. D’autant que cet harcèlement de lâches, cachés derrière la protection d’un écran, peut prendre des formes multiples, pour ne laisser aucun répit aux victimes. Papernest en recense 7:

  • Insultes : 29% (environ) du cyber-harcèlement prend la forme d’insultes récurrentes sur les réseaux sociaux
  • Moqueries et remarques blessantes et humiliantes (27%)
  • Publication de photographies/vidéos compromettantes : cette forme de cyber-harcèlement désigne une infime partie du revenge porn (21%)
  • Propos diffamatoires et accusations infondées pour créer des rumeurs (13%)
  • Harcèlement : réception incessante de messages, etc. (11%)
  • Usurpation d’identité (9%)
  • Revenge porn : diffusion de photographies et vidéos à caractère sexuel envoyées dans un cadre privé/intime et rendu public


Et si Facebook semble être de plus en plus déserté par les ados au profit de plateformes telles qu’Instagram et Tik Tok, il n’empêche que le “social network” reste la source principale d’harcèlement en ligne. Pas moins de 81% du cyber-harcèlement y prendrait place, contre 16% par messagerie interposée, 15% sur Twitter ou encore 8% sur Snapchat.

 

51% des victimes seraient des femmes, et à l’heure actuelle, 246 millions d’enfants dans le monde auraient été victimes de cyber-harcèlement. Des chiffres qui font froid dans le dos. Vous ou un de vos proches êtes victime de harcèlement en ligne? La police de Namur a diffusé une liste de conseils à suivre pour se protéger.

• Ne répondez jamais à des messages insultants, vous éviterez ainsi toute escalade et découragerez votre harceleur

• Bloquez les expéditeurs de commentaires indésirables dans votre liste de contacts dans les réseaux sociaux ou services de messageries

• Si vous êtes harcelé dans un forum, sur un site ou dans un réseau social, changez de pseudonyme et demandez au modérateur ou au fournisseur du service de bloquer les messages

• Au besoin, créez une nouvelle adresse mail et limitez sa diffusion aux personnes en qui vous avez entièrement confiance

• N’hésitez pas à porter plainte auprès de la police locale de votre domicile.

Sachez également que le site Stop Cyberhate fournit conseils, astuces, mais aussi un quiz à remplir en ligne pour savoir si on est victime de cyber-harcèlement.

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