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Pour lutter contre le cyberharcèlement, il est important de refuser de s’effacer

Kathleen Wuyard

Selon une étude menée par la marque de cosmétiques Rimmel London, le cyberharcèlement toucherait 1 femme sur 4, avec des critiques centrées sur l’apparence et le physique. Des chiffres préoccupants, qui ne sont que la partie submergée du problème.


En effet, face à ce harcèlement en ligne, qui peut prendre la forme de commentaires désobligeants, messages insultants et autres moqueries 2,0, ce sont près de 115 millions de photos qui sont effacées chaque année des réseaux sociaux. Parce que là où vous voyiez le souvenir d’un bon moment, d’autres vont pointer que vous avez un double menton quand vous riez ou que la tenue que vous portez n’est pas la plus flatteuse, et ces remarques pernicieuses vont suffire à gâcher le cliché – et à pousser à le supprimer. Voire pire: selon les 11 00 jeunes femmes âgées de 16 à 25 ans qui ont répondu à l’enquête de Rimmel,  cet harcèlement pousse 51% d’entre elles à réfréner toute expérimentation beauté ou vestimentaire. Une pudeur imposée à laquelle Rimmel compte bien mettre fin.

Rose Carpet, un clip choc pour lutter contre le cyberharcèlement

Pour ce faire, le géant de la cosmétique britannique a sollicité l’appui de deux stars connues pour leur franc-parler, Cara Delevingne et Rita Ora, qui ont accepté d’être les visages de la campagne “I will not be deleted”, “je ne serai pas effacée en français”. Non contente de prêter leur joli minois, elles font également part de leur expérience du cyberharcèlement, rappel nécessaire que les trolls s’attaquent à toutes les femmes, et que la seule laideur qui ressort de leurs remarques est la leur. Et parce qu’il est hors de question de les laisser gagner en s’effaçant face à leurs insultes, Rimmel veut encourager les femmes à ne surtout plus s’effacer, en commençant par ne plus effacer les clichés d’elle. Une campagne soutenue également par l’association Cybersmile, qui lutte activement contre toutes les formes de cyberharcèlement, et puis par nous, aussi. Effacer une photo qui nous plaît parce qu’un pauvre troll l’a critiquée? Hors de question, par contre on bloque immédiatement le triste sire en question: s’il est incapable de profiter de notre beauté, c’est tant pis.

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