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Le sexe entre femmes: de quoi parle-t-on exactement?

Manon de Meersman
Mystérieux, intrigant, fascinant... Le sexe lesbien soulève bon nombre de questions chez tout un chacun, les curieux comme les non-curieux. En tant que lesbiennes, combien de fois n’avons-nous pas entendu: “Mais comment ça marche entre deux filles, en fait?”. On lève le voile sur une partie des interrogations les plus récurrentes sur le sujet.


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Pas de problème de récupération


Tout d’abord, entre femmes, énormément d’importance se voit accordée aux préliminaires. Par-là, entendez qu’il y a une attention particulière portée à chaque centimètre de peau de la partenaire: du cou aux cuisses, en passant par l’aine, le dos, les seins, les mains et les lèvres, tout y passe. Les baisers sont d’ailleurs non-négligeables dès le début du rapport: on mordille, on lèche, on entrelasse les langues... On se laisse complètement aller.

L’une des caractéristique du sexe lesbien, qui différencie ce dernier des rapports sexuels hétéros, réside dans ce qu’on appelle “le temps de récupération”. En effet, l’érection n’a pas lieu d’être dans un rapport lesbien et ce temps de récupération ne se pose donc pratiquement pas. Les orgasmes entre deux femmes peuvent être multiples et s’enchaîner sur une durée plus courte, rendant la chose peut-être plus intense.

Un panel large de possibilités


Le sexe lesbien est souvent connoté de la fameuse position des ciseaux. Pourtant, cette dernière est loin d’être incroyable (et côté pratique, on repassera). Il existe une multitude de positions bien plus excitantes dans le sexe entre deux femmes. On commencera par parler du cunnilingus, une pratique inévitable dans les rapports sexuels lesbiens. Là aussi, les possibilités sont infinies: assises, debouts, couchés, en pénétrant avec un doigt, en stimulant les parties anales, en caressant les seins de l’autre...

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On peut ensuite également parler des différentes manières de masturber sa partenaire: en la pénétrant avec les doigts, en caressant son clitoris, en utilisant un accessoire comme un god-ceinture ou un sextoy (bien loin d’être indispensable ceci dit, précisons-le bien)... Le tout dans 1001 positions différentes: à quatre pattes sur la partenaire, couchée contre elle, à califourchon, allongée l’une contre l’autre, retournée à quatre pattes devant elle...

La grande différence à nouveau ici se trouve dans l’enchaînement des “gestes”. Il n’y a pas de préliminaires qui laissent place ensuite à la pénétration. Chez les femmes, on switche de l’un à l’autre sans respecter d’ordre logique, on est libres de revenir au sexe oral après avoir pénétré sa partenaire ou l’inverse et ainsi de suite. Aussi, la pénétration est loin d’être un indispensable lorsqu’on fait l’amour entre femmes: se caresser constitue tout aussi bien l’acte en lui-même, n’altérant en rien le pied (ou plutôt les doigts, du coup hum hum) qui est pris durant le rapport.

Deux femmes doivent aussi se chercher


Souvent, on pense que parce que nous sommes deux femmes ensemble, nous savons exactement comment nous y prendre avec notre partenaire, or c’est faux. En effet, même si nous avons de prime à bord la même constitution anatomique, cela ne veut pas pour autant dire que nous savons ce qui plait à notre partenaire.

Eh oui, trouver le clitoris de sa partenaire ou découvrir la zone sensible qui la fera jouir en moins de deux ne sont pas des tâches simples. Comme dans les rapports hétéros, apprendre à connaître sexuellement sa partenaire prend du temps et ce, même si on a le “même” sexe (les guillemets sont importantes puisque chaque sexe féminin est différent, la nuance se doit d’être soulignée, voyez-vous).

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