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Burn-out parental, l’épuisement dont on ne parle pas

La rédaction

Ces dernières années, le burn-out est sorti de l’ombre pour devenir une maladie reconnue dont on ne doit pas avoir honte. Il traite souvent de la sphère professionnelle mais jamais n’est abordée la sphère privée et le burn-out parental. Pourtant, il est bel et bien réel et mériterait la même reconnaissance.


La maman parfaite. Voilà ce que toute mère aspire devenir. Mais soyons réalistes, être maman est un job à temps plein qui demande des ressources sans fin. Ça a beau être le plus beau métier du monde, il n’en demeure pas moins épuisant. Et surtout, à aucun moment il ne permet une démission.

La société actuelle, notre entourage, tout le monde nous fait culpabiliser devant nos imperfections. La maman d’aujourd’hui doit élever ses enfants en pleine conscience, dans le respect, avec beaucoup d’amour, leur donner des valeurs, les faire manger bio et équilibré, les conduire au sport, les border avec amour et attention. La to-do liste des mères parfaites est infinie et, soyons honnêtes, difficilement atteignable.

Mais à force d’essayer, de tout donner pour faire grandir le fruit de nos entrailles dans les meilleures conditions, les parents finissent par être à bout. Et flirtent avec ce qu’on appelle désormais le burn-out parental.

À ce sujet, Marie Cauro, journaliste pour le Figaro Madame, a écrit un article très déculpabilisant. Elle y explique que le maître mot aujourd’hui, c’est de stimuler son enfant. Qu’il s’agisse de lui apprendre d’autres langues, de le rendre heureux, de tout faire pour qu’ils répondent aux meilleurs standards. La pression des autres et de soi-même est tellement forte que les parents finissent par transformer le modèle éducatif en course à l’exploit. Et ils finissent sur les rotules.

Marie Cauro conclut sa réflexion et ses recherches par une solution très simple mais pourtant évidente: arrêtons la course à la perfection. Acceptons de ne pas être parfait, de ne pas tout réussir, d’être égoïste. Parce que ça fait du bien. Et surtout parce que vos enfants n’en seront pas moins heureux de vous voir heureuse.

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