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TESTÉ POUR VOUS: une journée sans smartphone

Camille Hanot
Camille Hanot Journaliste

Certains se diront “les doigts dans le nez”, pour d’autres, moi comprise, l’expérience relève d’une véritable épreuve. Mais aimant les défis et après avoir découvert l’existence de la journée mondiale sans téléphone mobile, il fallait tester. Une journée sans smartphone: challenge accepté.

À l’annonce de mon défi, un sourire qui voulait dire “impossible pour toi” s’est dessiné sur les lèvres de mon entourage. À écouter mon père, mon smartphone serait carrément l’extension de ma main, une journée sans l’utiliser relèverait dès lors de la pure folie. Et s’il est vrai qu’après avoir accepté le défi, je me suis surprise à penser “pour quelle bonne raison, j’ai voulu faire ça”, une autre partie de moi voulait prouver que j’en étais capable.

6 novembre: ma journée “déconnectée”

Soyons honnête, une journée sans smartphone, ça ne s’improvise pas. Dimanche soir, il a fallu que j’établisse un plan d’action et respire profondément pour me calmer à l’idée d’imaginer une journée sans pouvoir checker Instagram. Première épreuve: la question du réveil. Après avoir trouvé l’objet en question et être obligée de lire le mode d’emploi pour le régler, je me suis endormie en espérant que celui-ci ne me plante pas. C’est finalement avec le doux chant des oiseaux que je me suis réveillée; expérience ultra agréable, à rééditer peut-être. Par contre, j’ai ressenti un véritable “manque” quand en attendant mon café, je n’ai pu ni scroller Instagram ni Facebook. Même sentiment, lorsque sur le chemin vers la gare, j’entendais le doux bruit des voitures et non pas ma playlist préférée. Je dois avouer que dans le train, j’ai sorti mon ordinateur, on a dit une journée sans smartphone et non pas sans ordinateur.

À la rédaction

Boulot oblige, j’ai utilisé Facebook pendant la journée mais j’ai résisté à la tentation d’aller sur Instagram et WhatsApp via mon pc. Par contre, quand mon ordi a planté et que l’équipe technique m’a demandé de les appeler pour régler le problème, je me suis sentie légèrement “stupide”. Désolée, on réglera le problème demain, je suis dans l’impossibilité de vous téléphoner. Mis à part cet épisode anecdotique et ma peur, étant Bruxelloise depuis peu, de ne pas retrouver le chemin de mon domicile sans Google Maps, tout s’est déroulé comme sur des roulettes. L’après-boulot ne fut pas déprimant. Parfois le hasard fait bien les choses, je recevais des amis pour souper. Mon smartphone ne m’a dès lors pas “trop manqué”, peut-être simplement pour une petite session “Instagram stories” en plein dîner. Mais je m’étais déjà fait la réflexion: il fallait vraiment que j’arrête cette sale manie...

Verdict

Si je me suis prise quelques sueurs, style, “j’ai oublié quelque chose“, “il me manque définitivement un truc“, l’expérience fut positive. Ce qui m’a manqué le plus? Sans hésitation, mon petit tour avant dodo sur les réseaux sociaux. Mais, étrangement (ou peut-être pas étant donné que la lumière bleue est déconseillée avant de dormir), j’ai passé une super nuit. Je n’irai pas jusqu’à dire que je réinitierai l’expérience mais il n’est pas exclu que je réfléchisse à diminuer l’utilisation de mon smartphone.

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