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© Unsplash - Bruno Van Der Kraan

TÉMOIGNAGES: trois lève-tôt racontent à quoi ressemblent leurs matins

La rédaction

« L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt » dit le proverbe et ce ne sont pas nos témoins qui diront le contraire : ces trois lève-tôt sautent hors de leur lit à l’aube avec une envie irrépressible d’entamer leur journée.

Caroline, 32 ans, se lève tous les jours à 6 h et aime commencer sa journée par un jogging, une séance de yoga ou une promenade avec sa maman.

« Quand j’y réfléchis, j’ai toujours été une lève-tôt. Quand j’étais étudiante, je me levais invariablement à 6 h ­pendant toute la période d’examen. Le matin, j’ai une tonne d’énergie et je suis super productive. Je ne ‘snooze’ jamais mon réveil. Je sors du lit dès que l’alarme retentit. En fait, je trouve que rester couchée est une perte de temps. Une fois que vous êtes réveillée, autant commencer la journée, non?! Par contre, je ne fais aucune tâche ennuyante le matin. Commencer la journée par une ­lessive ou de la cuisine? Très peu pour moi ! Au saut du lit, je veux des ­activités qui me mettent de bonne humeur. Quand il fait beau, j’enfile mes ­baskets. J’ai un parcours fixe de cinq kilomètres près de chez moi, qui me permet de courir entre forêts et prairies. Quand il pleut, je déploie mon tapis de yoga et j’enclenche ­l’application Nike Training Club, qui propose de nombreuses séances d’entraînement à faire à la maison.

Depuis le premier confinement, j’ai un rendez-vous hebdomadaire avec ma maman. On a pris l’habitude ­d’aller se balader tous les jeudis ­matin.

Nos conversations sont moins excitantes que d’habitude, car on ne fait plus grand-chose avec ce Covid, mais nos discussions sont plus franches. Quand on parle à quelqu’un, assis à une table, on a des conversations différentes qu’en se baladant. En marchant, c’est plus fluide, plus spontané. Parfois, on ­apporte un ­thermos de café et on s’assoit sur un banc. On regarde les gens passer en sirotant notre café. On regarde les nuages changer de couleur au lever du soleil, les lapins ou les renards surgir de nulle part. Ces petites choses me touchent encore et encore. Je ne peux que recommander de sortir tôt le matin et de voir le monde se réveiller. De préférence dans un parc ou une forêt. L’air frais, le soleil, le calme font des premières heures de la journée un moment ­magique. Et puis, quand vous croisez des gens, ils vous disent bonjour! Une fois de retour à la maison, je me prépare un café, je regarde les ­informations sur mon smartphone et puis je parcours mon agenda du boulot. Je file ensuite sous la douche et je me prépare pour travailler en écoutant la radio. À 8 h 30, je suis ­assise à mon bureau. Une matinée aussi active me rend plus fraîche et plus énergique pendant la journée. Mais à 20 h, je suis K.O. et je suis prête à m’installer dans le canapé (rires). »

Laura Vleugels

Soraya, 31 ans, se réveille naturellement tous les jours entre 5 et 6 h du matin. Elle profite du temps qui précède son départ pour le bureau pour se concentrer sur elle-même, en paix.

« Les gens n’arrivent souvent pas à y croire quand je leur explique que je me réveille tous les jours entre 5 h et 6 h du matin. ‘Aussi le week-end et pendant les vacances ?’, me ­demande-t-on toujours. Eh oui (rires). Me lever tôt est dans ma nature. Quand j’étais enfant, j’étais toujours la première éveillée et des années plus tard, je commence encore mes journées à l’aube.

Dès que je me ­réveille, je suis en forme! Je ne reste au lit que lorsque mes chats ont ­décidé de s’asseoir sur moi (rires).

Jusqu’à il y a un an, j’ouvrais mon ­ordinateur dès que je me levais pour vérifier mes mails professionnels. Le confinement m’a obligée à établir des limites plus strictes entre vie ­professionnelle et privée, car la ­frontière est devenue plus floue avec le télétravail. J’ai réalisé que mon ­travail n’était que relatif. Non pas qu’il ne soit pas important, mais je me dis que je ne sauve pas des vies ­humaines non plus. Quand je me ­réveille, le monde dort encore et je me dis que mes mails peuvent ­attendre encore un peu! Je commence désormais mes ­journées par une bonne douche et un café, que je déguste dans le canapé. Ensuite, je fais quelques exercices de respiration avec l’application Deepak Chopra. C’est ma façon de réfléchir sur le début d’une nouvelle journée. Ces séances ne durent que cinq ­minutes, mais elles me calment ­vraiment et m’aident à remettre les choses en perspective. Soudain, les choses qui m’inquiétaient la veille me paraissent plus claires. Si vous m’aviez dit il y a deux ans que je ­commencerais ma journée par un moment de méditation, j’aurais sans doute levé les yeux au ciel. Et pourtant, aujourd’hui, je ne peux pas m’empêcher d’admettre que les ­hippies ont raison (rires). Après les exercices, je lis un livre, je me fais une manucure ou je commence à préparer mon lunch.

La première au brunch du Nouvel An

J’ai vraiment besoin de cette heure pour moi et je préfère la passer au calme, sans obligation et pression. En tant qu’avocate, mes journées sont assez mouvementées et stressante. Cela ne me rendrait pas heureuse si
je devais être active tôt le matin. En vacances aussi, j’aime débuter mes journées tranquillement, à mon rythme. Gravir une montagne à 4 h du matin pour atteindre le sommet avant le lever du soleil? Très peu pour moi! Je suis peut-être du matin, mais il y a des limites. Je fais du sport plus ou moins deux fois par semaine, mais je préfère faire de l’exercice pendant ma pause déjeuner ou après le travail. Mon mari n’aime pas ça, mais avant de partir travailler, j’aime parcourir mes e-mails à la maison. Je fais généralement cela entre 7 et 8 h. Quand je m’assois à mon bureau
une heure plus tard, je peux ­commencer mes tâches l’esprit ­tranquille. Ma journée de travail se termine à 18 h  30. Après le dîner, mon mari et moi reprenons un autre épisode d’une série Netflix et à 21 h, je vais au lit. Je lis encore un peu ou j’appelle ma maman. C’est le seul ­inconvénient au fait de se lever tôt: à 22 h, je suis prête à ramper sous la couette. Le soir du Nouvel An, je ­m’assoupis à chaque fois dans le ­canapé avant minuit. Si je trouve ça dommage? Pas le moins du monde! Mon mari – qui n’est pas non plus un fêtard – et moi sommes toujours les premiers le 1er janvier à paraître frais et dispos au brunch du Nouvel An! »

Laura Vleugels

Lise, 31 ans, se lève tous les jours à 5 h 30 du matin, sauf le week-end. Sa routine matinale varie selon la saison et la météo.

« Je trouve que le rush du matin est tout sauf agréable: on avale vite un truc à manger et on se prépare pour arriver en se dépêchant au travail. Quelle horreur! En me levant tôt, j’évite ce stress. Pendant la semaine, mon réveil se déclenche à 5 h 20. Je m’accorde 10 minutes de snooze avant de sauter hors du lit. Pendant les mois d’hiver, je préfère me réveiller quand je veux! J’allume la cuisinière à gaz et me ­prépare un matcha latte et un bon petit-déjeuner: du yaourt grec avec des fruits frais et du granola. Je mets le tout au frigo pour pouvoir le ­déguster plus tard au bureau. Je me love ensuite dans le canapé avec ma boisson et je feuillette un livre ou magazine. D’autres matins, je conçois déjà le menu de la semaine et fais une liste de courses. Il arrive aussi que je scrolle sur les réseaux sociaux ou que je fasse du shopping en ligne. Ensuite, je fais du sport et je me prépare pour aller au travail en écoutant la radio.

Un café dans la salle de bains

Quand le printemps arrive et qu’il fait jour plus tôt, j’adore commencer
ma journée par un entraînement suivi d’une heure de jogging. Au cours
de ma promenade régulière à travers le parc, le long de la voie ferrée et
du canal, je vois le soleil se lever, j’aperçois des écureuils et des lapins et j’entends le chant des oiseaux. C’est tout simplement fantastique. Le sentiment d’être à l’extérieur alors que le monde dort encore ou se ­réveille juste n’a pas de prix pour moi. En faisant du sport le matin, je ­commence la journée de meilleure humeur et j’ai aussi plus de temps le soir pour socialiser avec mes amis et ma famille ou pour cuisiner avec mon mari. Quand je reviens de ma course matinale, il est réveillé aussi. Je lui apporte une tasse de café sous la douche et bois le mien sur notre banc dans la salle de bains. Bien que mon mari ne soit pas un lève-tôt et qu’il puisse parfois souffrir d’une ­humeur matinale exécrable, notre moment café dans la salle de bains est sacré. On discute alors de nos ­projets de week-end, de ce que nous allons manger le soir… Après avoir ­préparé son déjeuner dans la cuisine, je lui dis au revoir et c’est à moi ­d’occuper la salle de bains. Une demi- heure plus tard, je suis prête à partir.

Le week-end aussi, je me lève tôt. Je ne mets pas de réveil, mais je suis réveillée naturellement avant 8 h.

Lorsque mon mari doit travailler, je profite de ce temps supplémentaire pour faire du sport, aller au marché acheter des produits frais et des fleurs, voir des amis ou faire le ­ménage. Il m’arrive aussi de me ­blottir sous un plaid avec un bon livre ou de bingewatcher une série Netflix. Quand on part en vacances à deux, on aime se réveiller tranquillement ensemble et il nous arrive de ne pas commencer la journée avant 10 h. Mon conseil pour devenir une ­personne du matin? Commencez par régler votre alarme une demi- heure plus tôt et voyez ce que ça change pour vous. Gardez ce temps supplémentaire pour les choses que vous aimez vraiment. J’en tire ­beaucoup de plaisir et d’énergie ­depuis des années, ça vaut vraiment le coup d’essayer! »

Laura Vleugels

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