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Les victimes de violences sexuelles risquent d’être ménopausées plus tôt

Camille Hanot
Camille Hanot Journaliste

Entrer en ménopause 10 ans avant les autres, c’est ce que risquent les femmes ayant subi des agressions sexuelles durant leur jeunesse révèle une nouvelle étude de l’Université d’Otago en Nouvelle-Zélande.

Il y aurait un lien notable entre les abus sexuels durant l’enfance et le déclenchement de la ménopause selon une nouvelle étude menée sur des femmes néo-zélandaises par le Dr Geri McLeod de l’Université d’Otago. Les femmes ayant subi une agression sexuelle ou physique auraient ainsi deux fois plus de chance d’être ménopauses à 40 ans soit 11 ans plus tôt que la moyenne.

Sur une cohorte de 1 265 personnes, les scientifiques ont noté que 630 femmes étaient entrées en ménopause entre 40 et 50 ans. Après analyse des témoignages, il s’est avéré que 438 femmes étaient entrées en ménopause à 40 ans et avaient été victime d’abus sexuels avant l’âge de 16 ans. “La gravité de l’exposition aux abus sexuels pendant l’enfance était associée à une transition ménopausique plus précoce”, précise l’étude relayée par Marie Claire France.

McLeod a déclaré que les résultats de cette étude apportaient un éclairage supplémentaire aux données internationales concernant les impacts à long terme des abus sexuels sur la santé et le développement des enfants.

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