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© Diables Rouges - Getty

Qu’importe si les Diables gagnent, ils nous auront fait revivre

La rédaction

Alors que les Diables Rouges s’apprêtent à affronter l’Italie, la Belgique entière va se réunir une nouvelle fois pour célébrer ce match tant attendu qui pourrait nous propulser en quart de finale. Et bon Dieu, que ça fait du bien de se retrouver.


Un an et demi. Enfermés, déprimés, endeuillés. La pandémie aura bien chamboulé nos quotidiens. S’adapter, en apnée, en attendant de reprendre un semblant de normalité, voilà à quoi se sont résumés ces longs mois de crise sanitaire. Et quel manque d’air depuis tout ce temps. Alors que la vie reprend doucement son cours, que les masques tombent et que les corps se refrôlent timidement, quelques événements nous ont rappelés le plaisir d’être ensemble.

Mais des centaines de jours avec des contacts réduits laissent des traces indélébiles. Entre ceux qui craignent encore le dehors, ceux qui ont pris plaisir à redécouvrir leur intérieur et ceux qui compensent en se laissant noyer par l’ivresse, retrouver l’esprit communautaire n’est pas si simple. Et puis l’Euro a débuté. Et les Diables ont fait leur retour sur le terrain, dans des stades où les chants rappellent que la vie continue, qu’elle se fête encore et se célèbre côte à côte.

Car qu’en est-il de la chance de respirer si ce n’est pas pour partager notre air avec ceux qui comptent?


Alors que la pelouse verte appelle les supporters à se fédérer, c’est une Belgique qui a soif de chanter qui se réunit en masse devant les écrans. En témoignent d’ailleurs les bars pleins à craquer les soirs de matchs, la ferveur des refrains populaires et les klaxons qui résonnent sous la pluie jusque tard dans la nuit.

Qu’il est bon d’être ensemble et de se réveiller. Qu’il est bon de lâcher prise et de se laisser porter par la joie des retrouvailles.


Une victoire sur la peur et l’anxiété, sur la tristesse et l’incertain. Un retour au collectif, à l’envie de partager et célébrer tous en choeur chaque goal, chaque victoire, en lançant un sourire au voisin de table que l’on vient de rencontrer, en se mêlant à des groupes qu’on ne connaissait pas encore, en trinquant à tout-va sans craindre que nos verres se vident pour la dernière fois.

Et qu’importe si les Diables l’emportent ce soir. Même si le rêve que la fête continue en scandant “Hier is da feestje” nous anime, ils nous auront fait vibrer, comme toujours. Avec ce petit goût supplémentaire de joie de vivre qui avait tant manqué. Et ça, c’est notre plus belle victoire.

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