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© Man drinking champagne while hanging out with friends during holiday party

Pandémie oblige, il fête son 1er Noël et livre des observations hilarantes

Kathleen Wuyard

En règle générale, Mohammad Hussain ne fête pas la Noël. Mais c’était sans compter sur la pandémie de COVID-19 qui l’a forcé à passer le mois de décembre confiné avec ses colocataires. L’occasion pour lui de faire des observations anthropologiques hilarantes sur leur ho-ho-ho-bsession des fêtes.


Coincé avec ses colocataires plutôt que de pouvoir retrouver sa famille en cette saison festive, Mohammad Hussain, un jeune conseiller politique canadien, a choisi de faire contre mauvaise fortune bon coeur et d’en profiter pour s’intéresser à tout le cérémonial qui entoure la Noël. Ainsi qu’il l’a expliqué sur Twitter dans un thread partagé des milliers de fois depuis,

Quand j’étais petit, ma famille musulmane ne fêtait jamais la Noël. Cette année, pandémie oblige, je ne peux pas rentrer à la maison, donc mes colocataires ont décidé de m’apprendre comment célébrer mon premier vrai Noël”.


Et d’ajouter, pince-sans-rire, avoir décidé d’approcher l’expérience avec “une précision anthropologique”.

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“La Noël est un job à temps partiel”


Dont acte, Mohammad ayant partagé une série d’observations hilarantes de justesse sur son Twitter, dans lesquelles il se moque gentiment du sérieux avec lequel la majorité la plupart d’entre nous abordent la saison des fêtes de fin d’année. “Première observation: la Noël est un job à temps partiel qui vous occupe de la mi-novembre à la fin décembre. Vu de l’extérieur, cela me semblait plutôt simple et j’avais l’impression qu’il suffisait d’installer un sapin et d’offrir des cadeaux à ses proches. Mais c’est un mensonge”.

Tu as envie de te faire une grasse mat’ le samedi? Pas de chance, va accrocher des guirlandes à l’extérieur de la maison. Tu veux dormir plus longtemps le dimanche? Dans tes rêves, il faut accrocher des guirlandes à l’intérieur maintenant. Le week-end prochain alors? Non, l’angoisse de trouver le cadeau parfait pour tout le monde te gardera éveillé”.

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Et de souligner encore avec ironie qu’il ne sert à rien de discuter des traditions alimentaires des uns et des autres pour le réveillon, “parce que si vous suggérez une alternative, ils vous poignarderont dans le cou” et qu’il est tout aussi futile de se fixer un budget cadeau “parce que vous finirez toujours par le dépasser. C’est un combat perdu d’avance”. Avant de rire gentiment du fait que de ce qu’il a pu observer, l’élément religieux de la Noël s’est entièrement perdu dans la préparation des festivités, remarquant que “si je suggère à ma mère qu’on fasse un Ramadan séculaire, je pense qu’elle fera une crise cardiaque”, avant d’ajouter avoir toutefois décidé de garder l’idée de la cacahuète pour l’Aïd. Et d’applaudir toutes celles et ceux qui fêtent la Noël, “parce que ça demande beaucoup de temps et d’énergie”.

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