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Iran
© Getty Images

IRAN: 12 actrices privées de tournage après être apparues sans voile en public

Ana Michelot
Ana Michelot Journaliste

Le gouvernement iranien vient d’annoncer à une douzaine d’actrices qu’elles ne pourront plus tourner dans de nouveaux films, autrement dit, leur travail leur est retiré. Le motif ? Être apparues en public sans le voile.

Si le mouvement « Femme, Vie, Liberté » continue de résister depuis la mort de Mahsa Amini, face aux restrictions imposées aux femmes et à l’obligation stricte du port du voile en Iran, les femmes qui osent se soulever en payent le prix fort. Comme en témoigne la nouvelle du gouvernement iranien annoncée ce 25 octobre à l’encontre d’un groupe d’environ douze actrices. Parce qu’elles ont montré leur tête découverte, sans le voile imposé par le code vestimentaire du pays, elles seront désormais privées de travail.

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Celles qui ne respectent pas la loi ne sont pas autorisées à travailler.

Voici les mots prononcés par le ministre de la Culture et de l’Orientation islamique, Mohammad Mehdi Esmaili, à la suite du Conseil des ministres, rapporte l’AFP.

Le prix à payer pour la liberté

Un discours qui confirme les propos énoncés la veille par Habib Il Beigi, responsable du secteur du cinéma en Iran. Il avait déclaré que les actrices concernées ne seraient plus autorisées à « tourner dans un nouveau film ». La raison ? Ne pas avoir respecté la loi de la République Islamique sur le voile. Il avait précisé que les films dans lesquels elles avaient joué qui n’étaient pas encore sortis, mais déjà tournés, auraient le droit de sortir afin de ne pas affecter les finances des maisons de production concernées.

Selon le journal en ligne Hamshariarmi, parmi ces comédiennes se trouvent Taraneh Alidoosti, Fatemah Motamed-Aria et Katayoun Riahi. Toutes avaient publié des images d’elles, sans voile sur les réseaux sociaux, en signe de soutien au mouvement « Femme, Vie, Liberté ». 

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