Si on vous disait que la flambée des prix des carburants a certains effets positifs, vous nous jetteriez un regard aussi noir que l’essence? On vous comprend. Et pourtant...
D’après des données recueillies par l’association spécialisée dans les questions de sécurité routière Vias, un·e automobiliste belge sur trois limiterait désormais sa vitesse afin d’économiser du carburant. Sur l’autoroute, du moins, avec un·e Belge sur sept confiant que le prix du carburant est “un facteur déterminant dans son comportement de déplacement”.
Une autre manière d’expliquer que désormais, on y réfléchit plutôt deux fois qu’une avant d’effectuer en voiture un déplacement qu’on pourrait faire plutôt en vélo ou à pied, ce qui a également des conséquences positives pour l’environnement puisque ça explique de moins rejeter de polluants dans l’air.
Lire aussi: VOITURE DE SOCIÉTÉ: l’employeur peut-il limiter son utilisation?
Les prix des carburants nous font sortir de route
Et Vias de partager encore que deux conduct·eur·rice·s belges sur trois assurent avoir déjà adapté leur comportement (ou compter le modifier si les prix du carburant restent aussi élevés), entre utilisation limitée de la voiture (35%), diminution du nombre de déplacements (28%) ou encore utilisation d’un autre mode de transport (14%).
Le premier juin dernier, le prix de l’essence a atteint un nouveau (triste) record à la pompe, en passant le cap des 2,138€ du litre, un tarif encore jamais vu en Belgique. Et le diesel n’est pas en reste puisqu’aux environs de cette date, il a franchi la barre des 2,188€ du litre. Un prix qui devient de plus en plus difficile à payer pour certains ménages, qu’ils choisissent ou non de lever le pied de la pédale d’embrayage...
Lire aussi: