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Snapchat: de plus en plus d’utilisateurs ont recours à la chirurgie pour ressembler à leurs filtres

Peau zéro défaut, yeux de biche, taches de rousseur, visage aminci,… Les filtres Snapchat nous offrent une version améliorée de notre visage. Si certains ont compris que ce n’était qu’artificiel, d’autres veulent à tout prix atteindre ce résultat et se tournent vers la chirurgie esthétique.


On vous avait déjà parlé de cette tendance, très développée en Grande-Bretagne. Aujourd’hui, elle gagne une grande partie des Etats-Unis... Il est temps de réagir!

La dysmorphophobie est la peur du moindre défaut physique. Et avec l’arrivée des filtres sur nos réseaux sociaux, ce phénomène est de plus en plus répandu.

Des demandes toujours plus nombreuses


Un rapport publié par le ‘Journal of the American Medical Association’ révèle qu’en 2017, 55 % des chirurgiens plastiques étaient confrontés à ce type de demande: obtenir le même résultat que lorsque l’on pose un filtre Snapchat sur notre visage.

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En 2015, le taux était de 42 %. La tendance ne cesse donc de grandir.

La différence entre la réalité et le fantasme


La dermatologue Neelam A Vashi s’est penchée sur la question après avoir elle-aussi constaté ce nouveau phénomène: «Auparavant, les patients arrivaient en consultation avec des photos de célébrités pour leur ressembler. Un nouveau phénomène, baptisé “dysmorphophobie de Snapchat”, amène les patients à vouloir ressembler aux versions filtrées d’eux-mêmes, avec des lèvres plus pulpeuses, de plus grands yeux et un nez plus fin».

Elle ajoute également que cette mode prend trop d’ampleur et pourrait même devenir dangereuse:

Cette tendance est alarmante dans la mesure où les filtres appliqués aux selfies font apparaître un physique inaccessible et amenuisent la frontière entre la réalité et le fantasme pour ces patients


Ces autres modes qu’on ne comprend pas toujours:

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