VIE DE CÉLIB: ““En Australie, il est fréquent de coucher au premier date””
Chez Flair, on est convaincues que le célibat rime avec bonheur, richesse et expériences! Chaque semaine, dans “Vie de Célib’”, on vous emmène à la rencontre d’une célibataire fière de l’être.
Qui est-elle?
Nom: Raïsa
Âge: 22 ans
Célibataire depuis: 3 ans
Ma dernière relation a duré: 6 mois
Prête à être en couple? “Comme je suis en Australie depuis 10 mois, les rencontres sérieuses ne sont pas vraiment à l’ordre du jour. Mais si la bonne personne apparaissait soudainement devant moi, je ne la fuirais pas.”
Ce que je préfère dans le célibat: “Pouvoir saisir toutes les opportunités qui se présentent, sans avoir à tenir compte de l’emploi du temps de quelqu’un d’autre. Je vois souvent mes amies devoir coordonner leurs projets avec l’emploi du temps de leur partenaire et je suis alors très reconnaissante de pouvoir sauter dans un avion pour aller à l’autre bout du monde si j’en ai envie.”
Ce que le célibat m’a appris: “À découvrir ce que je veux dans la vie. Quand on aime quelqu’un, il est facile de se laisser influencer par cette personne. Maintenant que je suis seule, je peux tracer mon propre chemin et découvrir qui je suis vraiment, sans inhibition. Les voyages y sont pour beaucoup, car ici, en Australie, j’ai appris que je peux faire tout ce que je veux et que je n’ai besoin de personne pour le faire à ma place.”
Ce qui me manque le plus dans une relation: “L’affection. Le sentiment d’avoir toujours quelqu’un à embrasser et à câliner, avec qui ressentir de la tension sexuelle.
Avec les ‘plans Q’, il faut sans cesse expliquer à l’autre ce qu’on aime. Dans une relation plus établie, ton partenaire connaît a priori ce qui te plaît.
Ce que je pense des applications de rencontre: “Je ne les adore pas, mais je les utilise. Il m’arrive de swiper, par ennui la plupart du temps, et il m’arrive d’organiser des dates. Ici, en Australie, les applications de rencontres sont surtout considérées comme des applications de drague, pour avoir du sexe en d’autres termes. J’ai donc fermement réduit mon utilisation de Tinder et je préfère faire connaissance avec les gens spontanément, à l’ancienne”.
Ma vie sexuelle en tant que célibataire: “Elle est plutôt pas mal ! Je n’ai pas trop de problèmes à faire l’amour au premier date. C’est l’avantage de la culture australienne: ici, personne n’est surpris par le sexe occasionnel et il n’est pas difficile d’avoir un coup d’un soir. L’inconvénient, c’est que cela s’arrête souvent là, parce qu’ici, on suppose rapidement qu’il s’agit d’une relation purement sexuelle, sans même se demander s’il existe un lien plus profond. Il est donc assez difficile de mieux connaître quelqu’un, ce qui semble être moins le cas en Belgique.”
Mon date le plus embarrassant: “Au début de mon voyage, j’étais à Melbourne pour un certain temps et j’ai flashé sur un mec via une application de rencontre. J’étais donc impatiente de le rencontrer, mais lors du rendez-vous lui-même, il s’est avéré plutôt distant et peu intéressé. Sans rancune, il a quand même proposé de me raccompagner chez moi. En partant, un autre garçon a engagé la conversation avec moi. J’ai vraiment hésité à m’asseoir avec l’autre — après tout, j’étais célibataire et mon date ne semblait pas intéressé le moins du monde — mais je me suis quand même abstenue (rires).”
Je veux profiter de mon célibat pour: “Voyager encore plus et faire carrière. Je saisis donc les opportunités qui se présentent à moi à bras-le-corps ! Et si je rencontre l’homme de ma vie, j’espère qu’il pourra me faire sortir encore plus de ma zone de confort”.
Mon conseil en or: “Do it! Allez à ce rendez-vous, prenez cet avion, saisissez cette opportunité, vivez ces nouvelles expériences. Vous en tirerez d’office des leçons et surtout, vous vous amuserez!”.
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