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Elle diffuse son enterrement pour rappeler l’importance du vaccin anti-HPV

Kathleen Wuyard

Elle s’appelait Laura Brennan, elle avait 26 ans seulement, et elle s’est éteinte en mars après 3 ans de lutte contre un cancer du col de l’utérus. Une maladie dont le vaccin anti-HPV aurait pu la préserver, raison pour laquelle la jeune irlandaise a décidé de sensibiliser les autres femmes depuis l’au-delà.


La jeune femme a en effet pris de son vivant la décision d’inviter les caméras à son enterrement. Diagnostiquée à l’âge de 24 ans, Laura n’avait eu de cesse de militer pour la sensibilisation à l’importance du vaccin anti-HPV, et avait décidé de laisser filmer ses dernières semaines de vie pour réaliser un documentaire percutant sur le sujet. Notamment, en filmant son enterrement, rappel choquant des dangers du cancer du col de l’utérus, et de l’importance du vaccin anti-HPV pour s’en protéger.

Ainsi que l’explique l’Institut National du Cancer, les papillomavirus humains (HPV) sont responsables de huit localisations de cancers: le col de l’utérus, l’anus, l’oropharynx, la vulve, le vagin, la cavité orale, le larynx et le pénis.

Pour protéger des cancers du col de l’utérus et de l’anus, la vaccination est recommandée pour les filles dès l’âge de 11 ans, et jusqu’à 26 ans pour les hommes qui ont des relations sexuelles avec des hommes”


Concrètement, le vaccin va empêcher le développement des HPV, transmis sexuellement et très fréquents chez les jeunes, et pouvant provoquer le développement de cellules du col de l’utérus anormales. Si les 2/3 de la couche superficielle du col sont affectés, on parlera de lésions précancéreuses, qui peuvent évoluer en cancer du col de l’utérus. Raison pour laquelle, ainsi que l’a rappelé sans relâche Laura Brennan, la vaccination est tellement importante.

 

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Triste réalité


Dans le documentaire, “Laura Brennan: This Is Me”, la jeune femme fait part de ses regrets: “ce qui me tue, c’est de savoir que ma maladie aurait pu être évitée. J’incarne la triste réalité des femmes non vaccinées”.

Me laisser filmer sur mon lit de mort a été une décision difficile à prendre, mais si me voir dans cet état peut empêcher d’autres femmes de finir comme moi, alors c’est important que cela soit immortalisé”


Et la jeune Irlandaise de souligner “qu’aucun parent ne devrait survivre à ses enfants. Mon père m’a toujours dit ça, et il a raison, et grâce au vaccin anti-HPV, aucun parent ne devrait avoir à vivre la perte d’un enfant”. Si pour la famille de Laura, il est malheureusement trop tard, la jeune femme a confié espérer que “la généralisation de la vaccination anti-HPV sera mon héritage”.

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