520 étudiants de l’UMONS témoignent leur angoisse en vue des examens

Vivre un blocus en temps normal n’est déjà pas de tout repos. Mais en confinement, la pression est décuplée. D’autant plus quand les étudiants n’ont toujours pas de vision claire sur le déroulé de la fin de l’année dans leur université. L’ORE-UMons, soit l’Organisation Représentative des étudiants de l’Université de Mons, a récolté des témoignages d’étudiants pour partager la crainte de ces derniers et les situations parfois invivables auxquelles ils doivent faire face, confinés.

“Nous le savons, le confinement pèse très lourd sur votre moral. Tous les étudiants subissent énormément de pression, parfois aggravée par des difficultés technologiques, le décès d’un proche ou la maladie, et se trouvent démunis face à cette situation. Nous le savons aussi, l’incertitude qui entoure les modalités d’examens n’aide pas à aborder la fin de ce quadrimestre avec sérénité. Cette situation est exceptionnelle ; elle appelle à des mesures tout aussi exceptionnelles” a expliqué l’organisation sur sa page Facebook. L’ORE a tenté de formuler une proposition qui prend en compte les situations des étudiants, “et qui gommerait tant que faire se peut les inégalités que le confinement et la maladie ont creusées”. L’ORE propose, en effet, de revenir aux fondamentaux et de préconiser une évaluation formative plutôt que des examens in situ ou en ligne.

Force est de constater, grâce à ces témoignages, que le confinement n’est en rien synonyme de vacances à la maison comme certains commentaires peuvent le laisser entendre. Les étudiants aussi sont touchés de près ou de loin par le Coronavirus et les retombées psychologiques ainsi que les troubles de l’anxiété empêchent une concentration et/ou une mise à l’action de l’étude de cours.

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