Gen F

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Vous parlez en dormant? Moi aussi et voilà pourquoi

La rédaction

On vous a déjà signalé que c’était insupportable de dormir à vos côtés parce que vous racontez votre vie en dormant? Moi oui, plein de fois. Je ris, je pleure, je hurle ou je tiens un dialogue très élaboré avec une personne imaginaire. Mais rassurez-vous, nous allons mieux.


S’il y a bien une nuit qui a marqué mes années universitaires, c’est celle-là: paisiblement endormie à quelques mètres de ma colloc’, j’ai hurlé d’un seul coup “SIMBAAAAAAA”. Visiblement, je revivais avec beaucoup d’émotions la chute de Mufasa dans le précipice. Ma colloc, elle, a terminé en PLS dans son lit, à ne pas comprendre ce qu’il venait de se passer. Bien évidemment, le lendemain, je n’avais aucun souvenir de mon cauchemar éveillé.

Au fil des ans, j’ai pris conscience que je parlais beaucoup dans mon sommeil. Je prends donc un grand plaisir à échanger au réveil avec les différentes personnes qui ont partagé mon lit. Si ma meilleure amie commence tout doucement à être blasée de mes monologues incessants et me force à la fermer pendant qu’elle se rendort, d’autres tentent encore d’avoir une réelle conversation avec moi. En vain.

Souvent, je rigole et j’appelle mes collègues pour qu’elles me confirment que le rendez-vous est bien à 13h, parfois je pleure ou je hurle après une araignée imaginaire. Dans le pire des cas, j’en viens aux mains et j’attrape mes potes à côté de moi comme j’attraperais mon mec. Ou je frappe pour tuer un moustique qui ne s’est jamais posé sur votre visage. Ça, c’est plutôt gênant.

Je suis somniloque.


Et si vous parlez en dormant, vous aussi, vous êtes somniloque. C’est un phénomène qui touche 1,5% de la population. Même si 7 personnes sur 10 ont déjà parlé en dormant, le côté récurrent est moins répandu. Pas de chance pour vous et moi, nous faisons partie de la petite minorité des gens qui parlent trop.

Il s’agit d’un réel trouble du sommeil qui peut se manifester en cas d’anxiété, de fièvre ou de très grosse fatigue. Même si la somniloquie ne se soigne pas (sauf avec un gros sparadrap sur la bouche), elle n’a de toute façon pas d’impact sur la qualité du sommeil. Du moins, pas sur le vôtre. Généralement, les propos des somniloques sont inintelligibles. Mais dans 35% des cas, ils peuvent être parfaitement compris par votre interlocuteur malheureux.

C’est ainsi que j’ai déjà réveillé mon chéri en lui hurlant dessus que j’avais pété. Sauf que je dormais. Et que je n’avais pas pété surtout, vous me prenez pour qui? #LaHonte

Ce n’est pas toujours facile de vivre avec un somniloque, c’est sûr. Mais les somniloques ont aussi des difficultés à entretenir leur vie sociale. Et ça, il ne faut pas l’oublier.

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