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© Getty Images

10 situations que connaissent les filles en PMA

La rédaction

Une fois plongées dans l’univers « ô merveilleux » de la PMA, les filles souffrant de problèmes de fertilité sont confrontées à une nouvelle vie, faite de rendez-vous médicaux, de stress et d’attente. Bienvenue dans la vie de celles qui ont besoin de la médecine pour faire un bébé.

Elles sont de vraies spécialistes de la fertilité

TEC. FIV. ICSI. DPI. Endomètre. Follicule. Ovocyte. Spermogramme. Hysterosalpingographie. AMH. Oestradiol. Progestérone. Blastocyste. Elles maitrisent le jargon médical autant que leur gynécologue et en apprennent beaucoup à leurs copines.

Leur frigo est une véritable pharmacie

Quand on ouvre la porte du frigo, on découvre entre deux paquets de fromage et une salade des tas de seringues et fioles en tout genre pour leurs injections quotidiennes.

Elles connaissent l’hôpital comme leur poche

Le centre PMA, c’est un peu comme à la maison. Elles y vont en moyenne deux fois par semaine, elles se garent toujours au même endroit, elles se rendent sans hésiter à l’endroit du rendez-vous et s’enregistrent au secrétariat plus vite que leur ombre.

Elles ont beaucoup (beaucoup) de patience

Alors qu’elles savent que leur médecin aura probablement minimum vingt minutes de retard (dans les bons jours), elles partent quand même à temps de chez elles en se disant “On ne sait jamais que cette fois il soit à l’heure.“ On reconnaît les anciennes qui ont prévu le coup en emportant avec elles un livre ou leur ordinateur portable histoire de bosser en attendant leur tour.

Elles ont tout tenté pour augmenter leur fertilité

Elles sont prêtes à tout pour tomber enceinte et ont déjà tout essayé pour augmenter leurs chances: ostéopathie, acupuncture, kiné, microkiné, réflexologie plantaire, shiatsu, méditation, yoga de la fertilité, lecture de shakra, méditation, pleine conscience, jus de raisin, compléments alimentaires, sport, pierre de lune…

Elles n’ont plus peur des aiguilles

Alors qu’elles avaient les chocottes en apercevant une aiguille, désormais elles s’installent sans broncher sur le fauteuil pour la prise de sang. Avant même que l’infirmière ait pu leur demander de retrousser leur manche, elles sont déjà assises, poing serré “Allez-y j’ai un rendez-vous échographie après.“

Elles utilisent des abréviations pour dédramatiser la situation

Gygy (gynégoloque), fofo (follicule), brybry (embryon). Oui, une fois qu’on fait partie du gang PMA, on utilise son jargon.

Leurs émotions sont en mode montagnes russes

Elles passent du rire aux larmes en moins de deux. Un appel du médecin pour dire que le taux d’oestradiol est mauvais suffit à leur miner le moral pour la soirée.

Elles craignent les annonces de grossesse

Elles paniquent rien qu’à l’idée d’aller boire un verre avec une amie, de peur qu’elle ne balance “J’ai quelque chose à t’annoncer.“ Quand elles sont à un dîner, elles analysent discrètement qui boit et qui ne boit pas.

Elles analysent leur test de grossesse à la loupe

Bien qu’elles doivent passer par la prise de sang pour recevoir les résultats d’une potentielle grossesse, elles ne peuvent pas s’empêcher d’acheter un test de grossesse. Et elles en achètent plusieurs, de différentes marques (on n’est jamais trop prudentes) et les prennent en photo sous différente lumière pour être vraiment certaine que le test est négatif.

Cet article a été écrit pas une de nos journalistes qui est en parcours PMA depuis deux ans, elle sait de quoi elle parle. Elle a voulu aborder le sujet avec un peu de légèreté car selon ses dires, “ça fait du bien de pouvoir parler de ce thème sans forcements dramatiser la situation. Bien sûr que ce parcours est une épreuve difficile et pénible, bien sûr que les rendez vous médicaux, l’attente et les échecs sont terribles. Mais ça fait du bien aussi de dédramatiser et de voir tout ça en souriant parfois et en se disant qu’on est des battantes appartenant à une grande communauté de femmes qui se sentent souvent seules dans leur parcours.“

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