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© unsplash & jeroom vanderbeke

““Cher moi, je t’aime””: Shamisa, 31 ans, écrit à son corps

La rédaction

50% d’entre nous rêvent d’un poids différent et à peine 10 % sont vraiment fières d’elles au quotidien, selon notre enquête sur l’estime de soi. S’aimer soi-même n’est pas facile, mais c’est si beau quand ça marche ! C’est pourquoi Flair partage des lettres d’amour de lectrices à elles-mêmes.

Cher moi, je t’aime


Tu en vaux la peine, crois-moi. Même si, parfois, tu dois travailler dur pour t’en convaincre. Il arrive que tu penses le contraire, c’est normal. Lorsque tu travailles trop et que tu dois te dépasser, par exemple. Ou lorsque quelqu’un que tu aimes arrive à te blesser. Tu es belle et tu mérites le meilleur.

Tu peux manger comme une goinfre, boire un verre de trop et même te laisser aller. Ça ne te rendra ni laide, ni grosse.


Ça pourrait même te rendre heureuse. Rester en équilibre émotionnellement n’a jamais été facile. En quelques minutes, par peur ou parce que tu es trop dure avec toi-même, tu peux te perdre.

Tu as eu une enfance difficile qui t’a obligée à tout gérer toute seule. Il y a aussi eu la tentative de suicide de ton frère. Lui qui était ton modèle, ton moteur, celui qui te poussait à t’améliorer et à t’aimer. C’est lui, souviens-toi, qui t’a aiguillée vers un bon psy. En discutant avec ce professionnel, tu as trouvé les bons outils pour gérer tes pensées. Souvent, tu n’as plus la capacité de séparer la réalité de tes pensées. Tu es une artiste. Comme toi, bon nombre d’artistes luttent avec eux-mêmes. Simplement parce que vous êtes tellement préoccupés par ce qui vous anime au plus profond de vous-mêmes.

Ton besoin de faire tes preuves et de t’accomplir pleinement t’empêche parfois de profiter de ce que tu as déjà accompli. Tu minimises tes réussites et tu exiges encore davantage de toi.


Parfois, tu fais exactement la même chose avec ton corps. En mangeant sainement et en faisant du sport, tu as déjà travaillé dur pour le modeler. Pourtant, tout ça ne te correspond pas. Quoi que tu entreprennes, tu voudras toujours en faire plus. Mais ça, tu le sais déjà, n’est-ce pas ? Tu es bien consciente qu’en réalité, tu n’as vraiment pas besoin d’en faire plus. Au fond de toi, tu sais qu’à un moment donné, tu trouveras l’équilibre.

Malgré tout ce qui t’est arrivé – à moins que ce soit justement grâce à tout ça – tu affiches une attitude positive envers la vie. Tu veux en tirer le meilleur, vivre tout au maximum. Mais, le plus important, en conservant un maximum de compassion pour toi-même et pour les autres.

With love,

Shamisa


PS : Bien-sûr, certaines peurs sont toujours bien ancrées en toi. Elles dorment et ne demandent qu’à se réveiller. Mais ce dont tu dois te rappeler, c’est qu’aujourd’hui, tu es là. Tu es en vie. Tu es heureuse.

 

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