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© Rupture - Getty

Se faire larguer à 30 ans: 5 pensées qui traversent sûrement votre esprit

La rédaction

Entre les schémas relationnels qui créent des attentes, le miroir des ami·e·s marié·e·s et parents qui peuvent donner une sensation d’échec et le temps qui passe sans qu’on en ait le contrôle, se retrouver seul·e à 30 ans, quand ce n’est pas par choix, peut se révéler être un véritable combat.

Sans vouloir tirer de généralités, il est fort probable que l’une des ces pensées ait traversé votre esprit à un moment ou à un autre de votre reconstruction suite à une rupture.

Je dois tout recommencer

C’est une sensation de vide intersidéral qui habite le ventre. Une rupture vient toucher à de nombreux éléments importants de notre personnalité et de nos besoins en tant qu’être humain: être aimé·e, se sentir en sécurité, avoir confiance, se projeter. Quand une relation se termine, la sensation de devoir reprendre à zéro prend toute la place. Rationnellement, vous savez certainement que ce n’est pas parce qu’un pan de votre vie relationnelle se termine que tout est à refaire. Si ce n’est pas le cas, ne l’oubliez pas: vos amis sont toujours là, votre famille aussi, ce que vous avez construit de vous-même n’a pas changé, au contraire, cette épreuve vous renforcera certainement.

Je vais finir seul·e

Si la rupture n’est pas votre décision et que vous l’avez subie par surprise, elle risque de réveiller des insécurités profondes, aussi appelées blessures émotionnelles. La peur de la solitude est rattachée à la blessure d’abandon. Au fond de vous, vous craignez certainement de ne pas mériter l’amour, de ne pas pouvoir être aimé·e à votre juste valeur et par conséquent, de finir seul·e. Quand vous pensez cela, c’est votre enfant intérieur qui parle. Il pourrait être intéressant d’aller à la rencontre de ces peurs via l’aide d’un·e thérapeute. Gardez confiance en la vie, vous méritez ce qu’il y a de plus beau.

Qui suis-je?

Être en couple fait naître de nouveaux comportements qui, petit à petit, installent une routine sécure. Un “bonne nuit” avant de s’endormir, un café partagé au lit le dimanche matin, une sortie à tel ou tel endroit, tous ces petits moments du quotidien ont amené une pensée en “nous”, où l’on existe à travers les yeux de l’autre. Quand l’autre n’est plus là, il peut être compliqué de retrouver l’essence même de qui nous sommes. D’un coup, alors que l’illusion de sécurité nous entourait, vous n’avez plus que vous-même pour savoir qui vous êtes. La bonne nouvelle, c’est que c’est une formidable occasion d’apprendre à se connaître, de renouer un dialogue interne qu’on a peut-être mis en silencieux pendant un moment. Saisissez cette chance comme une opportunité d’identifier vos besoins profonds.

Il y a urgence

30 ans est depuis longtemps considéré comme un âge charnière. C’est l’âge de la pression, surtout pour les femmes, celui auquel si l’on est pas en couple, on n’a rien réussi. Comme si tout le reste ne comptait pas. Et pour le peu que vous ayez envie de fonder une famille, avoir 30 ans et se faire larguer rappelle l’urgence du temps qui passe. Et rallume par la même occasion les peurs enfouies: “et si je ne trouvais personne?”, “et si je n’ai pas d’enfant?”, “combien de temps vais-je rester seul·e?”. Que ça soit à 30 ou à 40 ans, tout est possible. Déconstruisez ces peurs pour mieux les appréhender. Plonger dedans vous inciterait à combler un manque ou une envie en faisant fi de vos besoins, en prenant potentiellement le risque de recommencer une histoire avec une personne qui ne vous convient pas. L’urgence n’existe pas et la vie peut basculer d’une seconde à l’autre, y compris dans le positif. Restez confiant·e, écoutez-vous profondément et éteignez les sonnettes d’alarme.

Je vais m’amuser

En voilà une bonne idée. Suite à une rupture, la perspective de retrouver de la joie est bon signe. Et si l’envie vous prend de profiter de cette nouvelle tranche de vie, vous êtes sur la voie de la reconstruction. Mais n’oubliez pas pour autant de vous octroyer des moments pour faire le point. Vivre un chagrin demande du temps. Tentez de trouver un juste équilibre entre le fait d’être entouré·e et les moments de solitude. L’un et l’autre vous permettront d’extérioriser les questionnements et les peines. Aussi, quand vous vous sentez mourir de l’intérieur, mettez-vous en mouvement. Le mouvement, aussi basique cela puisse-t-il paraître, rappelle à votre corps et votre cerveau que la vie continue.

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