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© Oceanix - ONU Habitat

Oceanix : la ville flottante qui va révolutionner la vie des réfugiés climatiques

Des tsunamis, des archipels sous eaux et des habitants déplacés, des bouleversements écologiques qui ne sont malheureusement plus une fiction. Les effets du réchauffement climatique deviennent plus tangibles chaque jour. Une réalité face à laquelle ONU-Habitat propose une solution aussi innovante qu’incroyable.


ONU-Habitat est un programme des Nations Unies qui oeuvre pour le développement durable, avec pour mission de fournir l’accès à un logement décent à tous. C’est pourquoi l’organisation a décidé de lancer un projet ambitieux et de grande envergure : Oceanix. Celui-ci a pour but de loger les migrants climatiques, ayant dû quitter leur foyer à cause des changements environnementaux. Les créateurs du projet souhaitent construire des villes entièrement flottantes qui parviendraient à ne pas souffrir des inondations, des ouragans et des tsunamis, permettant ainsi de résoudre bon nombre de problèmes engendrés par la montée des eaux.

Mieux que les palmiers de Dubaï


Contrairement aux palmiers du Dubaï, avancées artificielles créées pour l’esthétique, les îles d’Oceanix ont un but social et humanitaire : celui de permettre à ceux qui ont perdu leur maison de trouver un nouveau foyer. Chaque village, sous forme de plateforme hexagonale, pourra ainsi contenir 300 réfugiés. Et ce sont au total quelque 10.000 personnes qui pourront vivre dans la structure imaginée par l’architecte Bjarke Ingels pour ONU-Habitat.

Formidable pour l’écologie


En plus d’être une solution parfaite pour les réfugiés climatiques, Oceanix a tout prévu en terme de gestion des détritus, de pollution des voitures et d’agriculture. Les voitures y seront ainsi interdites et seront remplacées par des drones, des vélos et des bateaux électriques. Les déchets seront eux directement envoyés dans des centrales de recyclage par des tubes pneumatiques et l’agriculture se réalisera sous les plateformes, dans l’océan.

New York comme ville-test


L’idéal serait que ces archipels artificiels voient le jour d’ici 2030, mais on en est encore loin et c’est sur les rives de l’East River à New York que les premiers essais devraient être réalisés, le siège de l’ONU se situant à proximité. Bien que la question du financement reste une zone d’ombre, sa réalisation ne semble pas être utopique et est envisagée avec beaucoup de sérieux par l’organisation. De nombreux territoires se sont d’ailleurs agrandis en grappillant de l’espace sur la mer, comme aux Pays-Bas ou à Singapour. Malgré sa beauté, ce projet ne vise toutefois qu’à s’attaquer aux conséquences et non aux causes du réchauffement climatique. À nous de réduire durablement notre empreinte écologique.

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