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© Getty Images

Disneyland Paris ne rouvrira pas ses portes à Noël

Barbara Wesoly

Dans une allocution télévisée ce 24 novembre, Emmanuel Macron a dévoilé un plan de déconfinement progressif en trois étapes. Si la situation devrait donc s’alléger au fil des semaines pour le pays, le président français l’a annoncé sans ambages: les parcs d’attractions ne seront, eux, pas autorisés à rouvrir durant la période de fin d’année.


Les fans conservaient un espoir, mais l’annonce est finalement tombée. Les portes de Disneyland Paris demeureront closes également durant les fêtes de fin d’année. Suite à un reconfinement national débuté le 29 octobre, le parc avait annoncé fermer jusqu’au 19 décembre puis du 4 janvier au 12 février, laissant en suspend la période de Noël et Nouvel an, en attente des décisions gouvernementales. Mais désormais, il n’y a plus de place pour le doute. Dans un discours adressé à la nation, le président Macron a ainsi divulgué un allègement des mesures dès ce samedi 28 novembre avant un déconfinement total – si la situation le permet – dès le 15 décembre. Mais le chef de l’état a malgré tout nuancé: “Il ne s’agira pas de vacances de Noël comme les autres. Il faudra au maximum limiter les déplacements inutiles”. Dans cette optique, stations de ski et parcs d’attractions ne seront ainsi pas autorisés à rouvrir. Une véritable gifle pour des secteurs qui attendaient beaucoup de cette période habituellement très prolifique.

Disneyland Paris fermera ses portes plus longtemps que prévu.

Un avenir incertain


Car, au-delà de la déception des amoureux de Mickey, c’est aussi un terrible coup dur pour les 17.000 cast members œuvrant au sein des deux parcs. Selon le site français Le Progrès, ils ne seraient plus que 15% à être en mesure de travailler actuellement, sur le site ou depuis chez eux. Et même si pour l’instant Disney affirme ne prévoir ni restructuration ni licenciements de masse pour son site parisien, rouvrir durant les deux semaines les plus fréquentées de l’année aurait représenté une bouffée d’air dans ce contexte étouffant. L’ombre des 28.000 salariés renvoyés des parcs américains continue malgré tout de planer, la firme ayant déjà perdu 600 millions d’euros en raison des fermetures liées à l’épidémie. Si la décision du gouvernement français est justifiable et certainement justifiée, on ne peut que compatir avec tous ceux qui seront directement impactés par celle-ci. Et attendre impatiemment le 13 février pour fouler à nouveau les allées de Disneyland Paris.

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