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#Jobtimisme: comment tirer satisfaction de votre (recherche de) boulot, même en période de Coronavirus?

Justine Rossius

Oui, il nous arrive à tous de nous rendre au boulot à contrecœur ou de rêver d’un séjour à Bali alors qu’on est coincé dans les embouteillages le lundi matin. Mais il est toujours possible de tirer satisfaction de son travail au quotidien. C’est ce que nous explique l’agence intérim Tempo-Team. Leurs équipes se donnent pour mission d’atteindre le #jobtimisme et vous livrent quelques conseils pour y parvenir vous aussi.


La majorité de la population belge doit travailler jusqu’à l’âge de 65 ans. Gloups. Dans cette optique et sachant que nous travaillons en moyenne 1570 heures par an, vous feriez mieux de trouver un travail que vous aimez. Plus facile à dire qu’à faire, car comment diable pouvez-vous être optimiste dans votre travail et le rester ? Siska Van Cauwenberge, directrice des opérations chez Tempo-Team, nous explique. « Une bonne relation avec vos collègues et une atmosphère de travail agréable sont essentielles pour le bon déroulement de votre travail. Avoir le sentiment que vous apportez une valeur ajoutée et que votre contribution fait la différence au quotidien peut aussi vous permettre de tirer davantage de satisfaction de votre emploi », déclare Siska Van Cauwenberge. « Ça concerne donc autant la personne qui prépare le pain pour les sandwiches que celle qui les emballe. Au final, elles veillent toutes les deux à ce que les gens puissent manger des sandwiches savoureux. »

L’influence du coronavirus


Bien qu’un salaire attractif, des jours de vacances en suffisance et des bonus occasionnels soient très tentants, c’est l’atmosphère de travail qui influence le plus notre motivation à nous lever tous les matins à 6 heures. Et oui, après un certain temps, qu’on le veuille ou non, on entre dans une certaine routine. Mais selon Siska Van Cauwenberge, la routine peut avoir du bon. « C’est une responsabilité partagée entre vous, vos collègues et votre employeur de casser cette routine. Cela peut se faire, par exemple, en ayant recours à l’humour, en adoptant une approche différente des choses, en se rencontrant après les heures de bureau ou en se fixant de nouveaux défis de temps en temps. »

Le licenciement est difficile, mais cela peut aussi signifier un nouveau départ plus positif.


« Le fait que nous soyons en pleine pandémie ne devrait pas affecter cela », souligne-t-elle. « Lors de réunions virtuelles, assurez-vous que vous abordez vos missions, mais aussi la manière dont les choses se passent pour chacun. Discutez de sujets informels, demandez à vos collègues comment ils vont. C’est la base de toute bonne relation professionnelle. Peut-être pouvez-vous-même suggérer de planifier une réunion qui ne concerne pas du tout le travail. »

Trouver un bon emploi


Mais il y a un mais… Ceux qui n’ont pas de travail pour l’instant sont, selon les premiers chiffres, dans de mauvais draps. Une étude réalisée par Partena montre que le nombre de jeunes sous contrat à durée indéterminée a diminué de 27,2 % en 2020. Ce chiffre s’est même élevé à 32,5 % durant le troisième trimestre. De quoi en démotiver plus d’un. Pourtant, selon Siska Van Cauwenberge, vous pouvez continuer à postuler avec optimisme, même si vous avez été refusé à plusieurs reprises. « Vous pouvez apprendre à mieux postuler. Cela semble un peu cliché, mais c’est la réalité. Et plus vous envoyez des candidatures, plus vous progressez. En fait, si vous recevez des commentaires négatifs, il est surtout important de vous demander pourquoi et de savoir ce que vous pouvez améliorer pour une prochaine fois. De nombreux recruteurs vous donneront d’ailleurs leur avis à ce sujet. De cette façon, vous apprenez de vos erreurs et, au bout du compte, vous pouvez même en tirer encore plus de satisfaction. Lorsque nous testons une nouvelle recette, ça n’est pas toujours une réussite du premier coup (rires). »

C’est une responsabilité partagée entre vous, vos collègues et votre employeur d’éviter de tomber dans la routine, ou du moins de la casser lorsqu’elle surgit.


Aussi optimiste que vous soyez dans votre travail, il arrive que le destin vous frappe et que vous soyez contraint de démissionner ou que vous soyez licencié. Selon Siska Van Cauwenberge, cela ne doit pas non plus avoir d’impact sur votre bien-être professionnel. « C’est une nouvelle douloureuse, ça ne fait aucun doute. Et vous devez passer par un processus de ‘deuil’ pour en sortir. Ne cherchez donc pas trop vite un autre emploi, ne vous précipitez pas. Pensez à ce que vous voulez encore accomplir dans la vie et à ce que vous voulez voir et faire. C’est peut-être le moment idéal pour changer le cours de votre carrière ! Le licenciement est difficile, mais il peut aussi être le synonyme d’un nouveau départ plus positif ».

Vous avez perdu votre #joptimisme, mais vous aimez toujours votre emploi ? Vous voulez postuler avec enthousiasme et rayonner au travail ? Alors n’hésitez pas à suivre des cours en ligne qui vous permettront non seulement d’acquérir de nouvelles compétences professionnelles, mais aussi d’examiner de plus près votre propre développement personnel afin d’être encore plus fort dans votre (prochain) emploi. Vous pouvez retrouver les formations de Tempo-Team sur leur plateforme.

 

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