Gen F

En rejoignant la communauté, vous recevez un accès exclusif à tous nos articles, pourrez partager votre témoignage et…

104 morceaux de plastique ont tué cette petite tortue

Julie Bourgeois

Chaque début d’automne, les plages de Floride sont foulées par des petites tortues tout justes sorties de leur œuf, prêtes à atteindre les premières vagues. Mais une nouvelle fois, la consommation de plastique est venue gâcher la fête: un bébé tortue a été retrouvé mort avec une centaine de bouts de plastique dans le ventre.


Le centre de protection Gumbo Limbo Nature Center a publié sur sa page Facebook le cliché du corps d’une petite tortue morte avec à ses côtés les 104 morceaux de plastique retrouvés dans son estomac lors de son autopsie. Un nouveau cri d’alarme pour bannir définitivement le plastique de nos modes de consommation. Chaque production de plastique se retrouve dans les océans, même découpés en petits morceaux, il pollue les mers et entrave l’éco-système marin.

Il était faible et émacié. On pouvait dire d’emblée qu’il n’allait pas bien.


Sur la page Facebook du Gumbo Limbo Center, situé au nord de Miami, on peut également lire que l’équipe a retrouvé du plastique dans 100% des estomacs de petits animaux morts ramassés sur les plages de Floride.

Du plastique dans les algues


De par leur début de vie si fragile, la survie des tortues est menacée depuis plusieurs années. Aux prédateurs qui en veulent aux œufs enfuis dans le sable à la traversée périlleuse sur la plage s’ajoute des algues bourrées de plastique. Pour développer leur croissance, les petites tortues chanceuses d’avoir atteint les vagues, s’accrochent aux algues pour passer les premiers moments de leur vie. Ces algues, indispensables à leur survie, accrochent autant les petites tortues que les bouts de plastique. Ces dernières pensant ingérer de la nourriture saine, ont un effet de satiété, ce qui ne les poussera pas à se nourrir d’autre chose. Elles finissent par mourir de faiblesse et de carence alimentaire.

Emily Mirowski, biologiste marine du centre, espère qu’avec ce genre de clichés, les gens puissent réaliser ce que la pollution représente et leur donne envie de faire bouger les choses.

Il faudrait réduire notre utilisation de plastique au maximum. Pas seulement recycler, mais éliminer complètement notre usage du plastique au quotidien. Chaque bout de plastique produit est toujours dans la nature, c’est juste qu’il se divise en morceaux minuscules


À notre échelle, comment agir pour l’écologie?


 

 

 

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Nos Partenaires