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Flair Book Club: ““Ce qu’il restera de nous””, une histoire d’amour intense et déraisonnable

Kathleen Wuyard

Quand elle ne donne pas cours de langues germaniques dans un collège liégeois, Pascal Joye lit, beaucoup, et écrit, aussi. Son premier roman, “Ce qu’il restera de nous”, raconte une histoire d’amour et plaira aux lectrices qui aiment vibrer au fil des pages.

Le résumé


“Sait-on jamais ce qu’il restera de nous? Des vestiges écarlates, l’amour et la honte à la fois, le remords qui commence là où s’amenuise la passion. Vivre avec la simple idée qu’une fois les corps éteints, il ne subsistera peut-être rien de ce qui a tant bouleversé, quelle déconvenue”

Lorsque l’avocat Mathieu Berger reçoit la visite de Margaux Delore, il est loin de se douter qu’il ne s’agit pas d’une cliente comme les autres. La jeune femme est venue lui remettre un dernier message de sa mère, Clémence Madigan, décédée d’un cancer deux mois auparavant.

Se sachant condamnée à bref délai, Clémence a profité du temps qui lui était imparti pour un dernier voyage intérieur et elle a choisi l’écriture pour laisser quelques vestiges à ceux qu’elle a aimés. Sa famille bien sûr, déchirée quelques années auparavant par un drame dont personne ne sortira indemne, mais aussi Mathieu, sa part d’ombre et de lumière à la fois. Une histoire d’amour aussi intense que déraisonnable, de celles qui restent en filigrane de toute une vie et où la douleur de la chute est à la mesure du bonheur éprouvé.

Pourquoi on a aimé?


Difficile de ne pas s’imaginer que Pascale Joye s’est basée sur son expérience de maman de trois grands enfants pour rédiger ce roman poignant. Le lien filial occupe une bonne place dans ce roman d’amour au sens large, qui oscille entre passé et présent, dialogues, lettres et journal intime. C’est émouvant, joliment écrit, et on savoure les titres de chapitres, pensés avec poésie. Au gré des pages, on sent venir le drame, et on se prend tout de même à retenir sa respiration quand le dénouement est révélé. Parfois, la narration est un peu abrupte, mais pour un premier roman, c’est très réussi et on se prend déjà à se réjouir de lire le suivant.

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