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© Getty Images

À FILMS OUVERTS: le festival de ciné qui lutte contre le racisme

Ana Michelot
Ana Michelot Journaliste

Jusqu’au 26 mars prochain, des projections de films suivies de débats vont avoir lieu aux quatre coins de la fédération Wallonie-Bruxelles à l’occasion de l’édition 2023 du festival À films ouverts. Un événement qui célèbre l’interculturalité et lutte contre le racisme.

« Au-delà du rapport à l’autre, il s’agit souvent d’évoquer les tensions qui découlent des inégalités sociales dont souffrent les populations issues de la diversité, des amalgames qu’entretiennent les traitements simplistes de l’actualité et de la question de l’intégration des personnes migrantes. À leur manière, les films épousent l’évolution de ces préoccupations en proposant des œuvres qui les renouvellent et qui participent au débat public », décrit le site du festival À films ouverts au sujet des projections organisées. Qu’il s’agisse de films engagés, militants, caricaturaux ou encore humoristiques, tous poussent à la réflexion et engagent la conversation sur le vivre-ensemble, la diversité, l’interculturalité et le racisme. Le festival ajoute : « Sélectionnés et débattus par un comité d’accompagnement constitué de volontaires, les films sont soumis à la critique des spectateurs (au fond que disent-ils ? Reproduisent-ils des stéréotypes ou des clichés ?) et introduisent des discussions qui visent à questionner notre société. »

© Festival À films ouverts

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Une édition qui se concentre sur la thématique des frontières

Parmi la soixantaine de films projetés dans une dizaine d’associations wallonnes, on retrouve : « Qu’est-ce qu’on a tous fait au bon dieu ? », « Rebel », « La brigade », « La traversée » ou encore « Tori et Lokita », « Flee », et bien d’autres… Tous ont un point commun : questionner la notion de frontière. « Cette année, nous interrogerons la façon dont le cinéma rend visible, dénonce ou au contraire trace les frontières », affirme le site du festival. Il précise :

Notre monde est traversé par de nombreuses frontières. Certaines sont bien perceptibles, comme les mers, les déserts ou les chaînes de montagnes, mais la plupart sont plus subtiles, voire invisibles à l’œil nu : les fractures économiques, les différences sociales, culturelles, le statut légal, les langues, les accents, les coutumes, les teintes de la peau, les religions, les quartiers qu’on habite…

Avant de poursuivre : « Selon les époques et les circonstances, ces nuances dans les populations humaines sont érigées en clôtures infranchissables et deviennent les critères qui peuvent fonder des racismes et justifier les discriminations, les dominations ou l’indifférence. » Ce festival est l’occasion de décrypter ces notions et de les remettre en question. Des séances de projection de courts-métrages réalisés par des citoyens amateurs sont également prévues, à la suite de celles-ci le public pourra voter pour son film court préféré. Le 26 mars, jour de clôture du festival, les prix du public et prix du Jury, présidé par la réalisatrice Kis’ Keya, connue pour la web-série Extranostro, seront remis aux lauréats.

Toute la programmation des films projetés et des lieux de projections est disponible ici

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