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© Netflix

On a vu: ““Avatar: Le dernier maître de l’air””, adaptation Netflix de la série animée culte

Sarah Moran Garcia

L’adaptation en live action du dessin animé culte des années 2000, “Avatar: Le dernier maître de l’air”, est sortie sur Netflix il y a quelques jours. Nous l’avons dévorée en deux soirées à peine, voici ce que nous en avons pensé.

Le 22 mars 2024, sur Netflix, est sorti “Avatar: Le dernier maître de l’air”, adaptation du dessin animé américain produit et diffusé par Nickelodeon. La série a rencontré un tel succès à l’échelle internationale qu’une suite, “La légende de Korra”, a été créée, et qu’un film a vu le jour en 2010, sous la direction de M. Night Shyamalan.

Le résumé

L’adaptation en prises de vue réelles de cette série culte était aussi attendue que crainte, vu l’affront qu’avait été le long-métrage pour tous les fans de la série, ainsi que son échec critique. Pour l’anecdote, en 2011, le film de M. Night Shyamalan a été nommé dans huit des dix catégories des Razzie Award (parodie des Oscar qui récompense les “pires” du cinéma, ndlr), et en a remporté cinq.

Produite par Netflix avec le soutien de Nickelodeon, mais sans les cocréateurs de la série originale, Bryan Konietzko et Michael Dante DiMartino, partis en cours de route pour des raisons, entre autres, de divergences artistiques, la série raconte les aventures de Aang, le dernier maître de l’air et aussi Avatar, maître des quatre éléments. Le jeune garçon, emprisonné durant cent ans dans un bloc de glace avant d’être trouvé par Katara et son frère Sokka, se réveille d’une longue hibernation pour apprendre que le seigneur de la nation du feu, Ozaï, poursuit des ambitions funestes. Frère et sœur vont aider Aang dans sa quête pour rétablir l’équilibre du monde et mettre fin au règne de terreur d’Ozaï.

Ce que nous en avons pensé

Après la purge qu’avait été l’adaptation au cinéma de M. Night Shyamalan, nous avions peur de ce qu’allait nous réserver “Avatar: Le dernier maître de l’air” version Netflix. Les images et la bande-annonce laissaient augurer un simple copié-collé de la série originale, et nous craignions vraiment le pire. Mais en grandes fans du dessin animé, nous ne pouvions tout de même pas passer à côté de cette adaptation en live action.

La première chose qui nous a frappé, c’est que, effectivement, la série Netflix suit presque à la lettre le développement de l’anime de Nickelodeon, avec ci et là des changements chronologiques et/ou de lieu, ainsi que quelques développements bienvenus (comme le massacre de la tribu de l’air). La série, en huit épisodes, couvre le “Livre 1” du dessin animé, qui comprend vingt épisodes au total. L’histoire est donc racontée de manière accélérée, mais à aucun moment cela n’est dérangeant.

Des personnages “wouaw”, d’autres “meh”

Les acteurs, à présent. Contrairement au film de 2010, elles et ils ne nous ont pas donné de l’urticaire. Tous incarnent à merveille leurs personnages, toutefois nous notons une petite erreur de casting pour Azula, la sœur de Zuko. Son visage enfantin et son petit nez tout rond semblent ne pas coller avec le caractère de ce personnage pourtant ambitieux, acerbe et violent. Même constat pour Mai, trop peu piquante et beaucoup moins blasée que dans l’œuvre originale. En revanche, gros coup de cœur pour l’oncle Iroh – meilleur personnage de la série et du dessin animé, nous ne voulons rien savoir -, pour Zuko, Sokka et Suki. Tous collent à merveille au rôle. Les fans de la série originale apprécieront les clins d’œil, ci et là, à des personnages cultes tels que le vendeur de choux ou le groupe de musiciens.

En revanche, là où le bât blesse vraiment, c’est au niveau de certains effets spéciaux beaucoup trop visibles et absolument pas naturels. Mais bon, jusqu’à présent, aucune production de la plateforme de streaming ne nous n’a convaincu à ce niveau-là.

On attend la suite

“Avatar: Le dernier maître de l’air”, divise les fans comme la critique. Nous, nous avons apprécié la regarder et avons dévoré les huit épisodes en deux soirées. En bref, une série agréable à regarder, avec toutefois quelques défauts, mais qui ne restera probablement pas gravée dans notre esprit. En revanche, elle nous a donné envie de nous replonger avec délectation un énième fois dans le dessin année de la moitié des années 2000. Nous attendons, par ailleurs, avec impatience la trilogie cinématographique annoncée par Paramount et Nickelodeon, dont le premier film devrait sortir en octobre 2025. Et aussi, peut-être, la suite de la série Netflix, parce que nous avons quand même eu un goût de trop peu. La plateforme n’a néanmoins pas indiqué si suite il y aura.

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