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Flair Book Club: 10 classiques de la littérature à (s’)offrir absolument

Kathleen Wuyard


Parce que c’est Noël, et à Noël, on dit la vérité, vous brillerez encore plus en société si vous avez lu ces 10 classiques de la littérature. Et en plus, vous offrirez une parenthèse enchantée à votre cerveau et ça, c’est le plus beau des cadeaux.


Si vous nous lisez et que vous avez déjà lu tous les classiques repris dans cette liste, n’hésitez pas à faire un tour du côté de cette liste des 150 livres à lire avant de mourir, ou bien, plus modeste, des 50 classiques de la littérature à lire absolument.

10 classiques de la littérature à (s’)offrir

“L’attrape-coeurs” – J.D. Salinger

“L’attrape-coeurs” – J.D. Salinger

Le résumé: “Ce roman de l’adolescence le plus lu du monde entier, est l’histoire d’une fugue, celle d’un garçon de la bourgeoisie new-yorkaise chassé de son collège trois jours avant Noël, qui n’ose pas rentrer chez lui et affronter ses parents. Trois jours de vagabondage et d’aventures cocasses, sordides ou émouvantes, d’incertitude et d’anxiété, à la recherche de soi-même et des autres. L’histoire éternelle d’un gosse perdu qui cherche des raisons de vivre dans un monde hostile et corrompu”.

Pourquoi il faut le lire: De la poésie désormais joliment nostalgique du parler des personnages à leur irrésistible fugue en passant par ce sentiment de quête de soi, décrit à merveille par l’auteur, “L’attrape-coeurs” est un bijou qui mérite amplement son statut culte. Trouvez-le ici.

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“Beloved” – Toni Morrisson

“Beloved” – Toni Morrisson

Le résumé: “Inspiré d’un fait divers survenu en 1856, Beloved exhume l’horreur et la folie d’un passé douloureux. Ancienne esclave, Sethe a tué l’enfant qu’elle chérissait au nom de l’amour et de la liberté, pour qu’elle échappe à un destin de servitude. Quelques années plus tard, le fantôme de Beloved, la petite fille disparue, revient douloureusement hanter sa mère coupable”.

Pourquoi il faut le lire: Couronné du prestigieux Prix Pulitzer en 1988, ce roman magistral de la Nobel de littérature décrit avec justesse l’horreur de l’esclavage et parvient à transcender la douleur de manière incroyable. Trouvez-le ici.

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“Anna Karénine” – Léon Tolstoï

“Anna Karénine” – Léon Tolstoï

Le résumé: “Chaque fois que Vronski lui adressait la parole, un éclair passait dans les yeux d’Anna, un sourire entrouvrait ses lèvres ; et, si désireuse qu’elle parût de la refouler, son allégresse éclatait en signes manifestes. “Et lui ?” pensa Kitty. Elle le regarda et fut épouvantée, car le visage de Vronski reflétait comme un miroir l’exaltation qu’elle venait de lire sur celui d’Anna”.

Pourquoi il faut le lire: “Anna Karénine”, sans même avoir lu son récit, tout le monde connaît le nom de cette femme énigmatique dont le destin se mêle à celui de la Russie de la fin du XIXe siècle, où déjà, on sent poindre le spectre de la révolution. Une fresque historique passionnante qui raconte à merveille l’amour et la passion. Trouvez-le ici.

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“Le temps de l’innocence” – Edith Warton

“Le temps de l’innocence” – Edith Warton

Le résumé: “Newland Archer est un produit de la société new-yorkaise de la fin du XIXe siècle, un ancien monde élégant mais conservateur. Il s’apprête à épouser May Welland qui elle aussi a été élevé selon les meilleures traditions des riches familles de New York. Il se sent parfaitement heureux, mais la rencontre avec Ellen Olenska, une cousine de May revenue d’Europe après avoir quitté son mari, le détourne de son chemin tout tracé. Cette femme libre, intelligente et cultivée qui provoque l’unanime réprobation de son milieu, ne le laisse pas insensible. Il tombe amoureux, prend fait et cause pour elle, mais se résigne quand même à son mariage pour obéir aux règles de la caste”.

Pourquoi il faut le lire: Récompensé du prix Pulitzer en 1921, ce roman nous offre un voyage spatio-temporel fascinant dans un univers très fermé, celui de la haute société new-yorkaise. Rédigé par Edith Warton en miroir de sa vie (elle est l’inspiration d’Ellen), il offre une critique acerbe de l’univers des apparences. Retrouvez-le ici.

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“1984” – George Orwell

“1984” – George Orwell

Le résumé: “De tous les carrefours importants, le visage à la moustache noire vous fixait du regard. BIG BROTHER VOUS REGARDE, répétait la légende, tandis que le regard des yeux noirs pénétrait les yeux de Winston... Au loin, un hélicoptère glissa entre les toits, plana un moment, telle une mouche bleue, puis repartit comme une flèche, dans un vol courbe. C’était une patrouille qui venait mettre le nez aux fenêtres des gens. Mais les patrouilles n’avaient pas d’importance. Seule comptait la Police de la Pensée.”

Pourquoi il faut le lire: Déjà, pour comprendre les nombreuses allusions à “Big Brother” dans la vie de tous les jours. Mais aussi et surtout parce que ce classique n’a (malheureusement) pas pris une ride et que s’évader dans sa société dystopique permet de porter un nouveau regard sur la nôtre. Trouvez-le ici.

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“L’Assommoir” – Emile Zola

“L’Assommoir” – Emile Zola

Le résumé: “Qu’est-ce qui nous fascine dans la vie « simple et tranquille » de Gervaise Macquart ? Pourquoi le destin de cette petite blanchisseuse montée de Provence à Paris nous touche-t-il tant aujourd’hui encore ? Que nous disent les exclus du quartier de la Goutte-d’Or version Second Empire ? L’existence douloureuse de Gervaise est avant tout une passion où s’expriment une intense volonté de vivre, une générosité sans faille, un sens aigu de l’intimité comme de la fête. Et tant pis si, la fatalité aidant, divers «assommoirs» – un accident de travail, l’alcool, les «autres», la faim – ont finalement raison d’elle et des siens. Gervaise aura parcouru une glorieuse trajectoire dans sa déchéance même”.

Pourquoi il faut le lire: Sur papier, la trajectoire d’une prolétaire tentant de s’élever pour mieux retomber de plus haut, noyée dans l’alcool, a de quoi en déprimer plus d’un·e, mais la combinaison de l’écriture exceptionnelle de Zola et du caractère éminemment attachant des personnages en fait un chef d’oeuvre qui se dévore jusqu’à la dernière page. Trouvez-le ici.

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“La servante écarlate” – Margaret Atwood

“La servante écarlate” – Margaret Atwood

Le résumé: “Devant la chute drastique de la fécondité, la république de Galaad, récemment fondée par des fanatiques religieux, a réduit au rang d’esclaves sexuelles les quelques femmes encore fertiles. Vêtue de rouge, Defred, ” servante écarlate ” parmi d’autres, à qui l’on a ôté jusqu’à son nom, met donc son corps au service de son Commandant et de son épouse. Le soir, en regagnant sa chambre à l’austérité monacale, elle songe au temps où les femmes avaient le droit de lire, de travailler... En rejoignant un réseau secret, elle va tout tenter pour recouvrer sa liberté”.

Pourquoi il faut le lire: Dès sa parution en ’84, le livre a obtenu un statut culte, renforcé par la série qui lui a récemment été consacrée. Alors que les tenues écarlates sont devenues le symbole de la rébellion des femmes partout dans le monde, on s’inspire de la pugnacité et de la résilience de Defred. Trouvez le livre ici.

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“Si c’est un homme” – Primo Levi

“Si c’est un homme” – Primo Levi

Le résumé: “” On est volontiers persuadé d’avoir lu beaucoup de choses à propos de l’holocauste, on est convaincu d’en savoir au moins autant. Et, convenons-en avec une sincérité égale au sentiment de la honte, quelquefois, devant l’accumulation, on a envie de crier grâce.C’est que l’on n’a pas encore entendu Levi analyser la nature complexe de l’état du malheur. Peu l’ont prouvé aussi bien que Levi, qui a l’air de nous retenir par les basques au bord du menaçant oubli : si la littérature n’est pas écrite pour rappeler les morts aux vivants, elle n’est que futilité” – Angelo Rinaldi.

Pourquoi il faut le lire: La Seconde Guerre Mondiale peut sembler loin aujourd’hui, mais ce n’est pas une excuse pour la chasser de notre mémoire collective, au contraire. Le témoignage bouleversant de Primo Levi rappelle tout ce dont l’Homme est capable, en bien comme en mal, et devrait être une lecture obligatoire. Le livre ici.

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“Bonjour tristesse” – Françoise Sagan

“Bonjour tristesse” – Françoise Sagan

Le résumé: “La villa est magnifique, l’été brûlant, la Méditerranée toute proche. Cécile a dix-sept ans. Elle ne connaît de l’amour que des baisers, des rendez-vous, des lassitudes. Pas pour longtemps. Son père, veuf, est un adepte joyeux des liaisons passagères et sans importance. Ils s’amusent, ils n’ont besoin de personne, ils sont heureux. La visite d’une femme de cœur, intelligente et calme, vient troubler ce délicieux désordre. Comment écarter la menace ? Dans la pinède embrasée, un jeu cruel se prépare”.

Pourquoi il faut le lire: Le premier roman du “charmant petit monstre” est devenu un classique à juste titre, sa plume acerbe et ses observations finaudes nous plongeant au coeur même du roman, qui se lit à toute vitesse et a réussi le pari de rester frais, même 60 ans après sa parution. Le livre ici.

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“L’étranger” – Albert Camus

“L’étranger” – Albert Camus

Le résumé: “Quand la sonnerie a encore retenti, que la porte du box s’est ouverte, c’est le silence de la salle qui est monté vers moi, le silence, et cette singulière sensation que j’ai eue lorsque j’ai constaté que le jeune journaliste avait détourné les yeux. Je n’ai pas regardé du côté de Marie. Je n’en ai pas eu le temps parce que le président m’a dit dans une forme bizarre que j’aurais la tête tranchée sur une place publique au nom du peuple français...”

Pourquoi il faut le lire: Peut-on être étranger dans son propre pays? Etranger à soi-même? N’est-on pas tous, au fond, l’étranger·e de quelqu’un? D’une écriture épurée, Camus nous interroge sur le sens de la vie et notre rapport à la mort mais aussi aux autres. Un bijou de littérature. Retrouvez-le ici.

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Une sélection tout à fait arbitraire, évidemment, qui pioche du côté de la littérature française, mais aussi américaine, britannique ou même canadienne, parce que la lecture reste encore le meilleur moyen de s’évader où qu’on soit.

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