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7 raisons de profiter du reconfinement pour se mettre aux jeux vidéos

Barbara Wesoly

Les jeux vidéos, un domaine réservé aux geeks, ados accros au virtuel ou encore nerds n’ayant aucune vie sociale? On met les stéréotypes et idées préconçues sur off, pour préférer allumer sa console ou son ordinateur et se rendre compte par soi-même. Car, loin d’être néfaste et addictif, jouer a de nombreux bienfaits pour la santé et le moral. Tout ce qu’il nous faut pour cette période de reconfinement.


Tous ceux qui aiment se téléporter dans un monde d’elfes et d’orcs, monter les levels ou saisir leur joystick pour poutrer des monstres dans un univers post-apocalyptique le savent, être gamer est une passion bien souvent incomprise. Quand elle n’est pas carrément décriée. L’image du nolife qui ne sort jamais de sa chambre et se nourrit de chips et de coca reste un poncif en la matière. Quand les clichés ne sont pas plus extrêmes, allant jusqu’à imaginer que les jeux vidéos rendent violents/arriérés/addicts/tueurs en série perpétrant des meurtres de masse. Comme au lycée de Columbine aux USA, en 1999. De nombreux parents frémissent en voyant leur enfant ou ado se connecter online et lorsque dans un couple, l’un des deux (plus souvent de sexe masculin) affirme être un gamer, beaucoup se tournent vers leur partenaire avec un regard plein de compatissance et la proposition d’un soutien moral. Mais ces clichés poussiéreux font fi d’un principe très simple: la dimension de l’univers du jeu vidéo.

On estime ainsi qu’en 2023, il y aura 3 milliards de joueurs de par le monde, 39% de la population mondiale en somme.”


Qui ne se limitent pas à un titre ou un type de jeu. De “Pokemon” à “Call of Duty”, de “World of Warcraft” aux “Sims”, en passant par “Minecraft”, “GTA”, “Mario” ou “Tetris”, il est aussi logique de reprocher des nuisances aux jeux vidéos qu’à la musique ou à la lecture. Et mieux encore, loin des inepties et des idées reçues sur les jeux vidéos, ceux-ci se révèlent au contraire, avoir une influence positive sur la santé et l’état psychologique de nombre de joueurs. On en dresse la preuve en 7 levels

Ils diminuent le stress et la douleur


Une étude datant de 2014 a sondé 491 joueurs et trouvé une corrélation entre le nombre d’heures passées in-game et leur récupération liée aux angoisses et au stress. Des résultats qui viennent corroborer ceux d’une autre recherche publiée en 2009 par le Journal of cyberthérapie & Rehabilitation, dont les chercheurs prônaient l’emploi du jeu vidéo comme thérapie pour traiter de nombreuses maladies mentales. Un principe mis en action depuis lors, puisqu’on utilise désormais certains d’entre eux dans les thérapies de gestion du stress post-traumatique, notamment chez les soldats ou victimes d’attentats.

Ils améliorent les interactions sociales


De la même manière que l’on éprouve parfois plus de facilité à se confier virtuellement à quelqu’un ou que peuvent naître des relations amoureuses sur Tinder, il n’y a pas moins de logique à pouvoir tisser des liens avec ses coéquipiers. Sans parler du fait que c’est une excellent alternative pour tous ceux qui n’aiment pas les e-apéros et veulent quand même trouver une activité sympa à faire à distance avec leurs amis. Et en cette période de reconfinement, toute possibilité de rencontrer du monde et de rire, même avec des inconnus, est bonne à prendre.

Ils stimulent le cerveau  et augmentent le volume de matière grise


Cela peut sembler étonnant et pourtant. Une étude allemande a placé un groupe de joueurs devant une Nintendo 64 pendant 30 minutes chaque jour durant deux mois et constaté une croissance des facultés motrices, des capacités d’orientation spatiale et de la mémoire chez ceux-ci. Tandis que des chercheurs britanniques de la Queen Mary University of London ont vu une augmentation de la flexibilité cognitive et de la rapidité des participants, après que ceux-ci aient joué à “Starcraft” et aux “Sims” durant 40 heures étalées sur six à huit semaines.

Ils aident face à la dyslexie


En comparant l’évolution d’enfants âgés de 7 à 13 ans dyslexiques, l’Université de Padoue en Italie a constaté que ceux qui jouaient fréquemment à des jeux vidéos d’action arrivaient à lire plus rapidement et avec plus de facilité et d’exactitude. Au-delà de l’hypothèse scientifique pure, on le sait, apprendre au moyen de techniques ludiques, sans par cœur ni impression de devoir emmagasiner de la matière apporte souvent bien plus de résultats que les moyens classiques (et rébarbatifs).

Ils ralentissent le vieillissement neurologique


Une autre étude, cette fois de l’Université de l’Iowa, réalisée auprès d’individus de plus de 50 ans, a révélé que jouer plus de dix heures à certains jeux peut ralentir le déclin des facultés intellectuelles de sept ans. De quoi nous convaincre définitivement de nous offrir des parties endiablées.

Ils favorisent l’imagination et l’évasion


En cette période anxiogène ou les médias et réseaux sociaux sont envahis d’informations sur le confinement, les mesures sanitaires et le Covid-19 et ou tout geste donne l’impression de prendre de potentiels risques, pouvoir quitter cette ambiance de pandémie mondiale et de grisaille belge pour s’exporter en quelques clics dans un univers féerique, un monde fantastique ou un décor de S-F est un vrai bonheur. Et les jeux vidéos offrent en cela une immersion encore bien supérieure aux films et aux livres. Ils nous apportent cette dose de légèreté qui nous manque cruellement pour le moment. Et pour ceux qui veulent pousser l’expérience à son paroxysme, la VR permet même d’explorer le monde sans quitter son salon. Il suffit de placer son casque de réalité virtuelle sur ses yeux pour se retrouver à Times Square ou à Kyoto. Et c’est simplement magique.

Ils jouent les défouloirs


Salles de sport fermées, bars aux portes closes, impossibilité d’aller fouler la piste de danse, ou de profiter d’une soirée de folie avec ses amis. Il ne reste pour le moment que peu de défouloirs accessibles. Et tuer des monstres à coup de hache ou dézinguer des extra-terrestres au rayon laser, se révèle tout particulièrement jouissif. Et pour les pacifistes que le concept ne tente pas, rien n’empêche de s’essayer à la boxe virtuelle ou à l’entraînement de fitness online.

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