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USA: une école a été critiquée pour avoir qualifié le maquillage de ““drogue nocive””

Sarah Mangeleer
Sarah Mangeleer Journaliste

Une école de Worcester a été fortement critiquée sur les réseaux sociaux  pour avoir affiché des affiches avec des slogans décourageant les jeunes filles de se maquiller.

Les slogans du Christopher Whitehead Language College suggéraient que si les étudiantes portaient des vêtements confortables et pas de maquillage,”les gars n’auraient d’autre choix que de tomber amoureux d’elles à cause de leur beauté naturelle”, et que “le maquillage est une drogue nocive car une fois que vous commencez à l’utiliser, vous vous sentirez moche sans”. En plus de cela, l’école a fait retirer tous ses miroirs pour les remplacer par ces affiches. Une action qui a provoqué un véritable tollé chez les parents des élèves concernées.

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Pour ces derniers, il ne s’agit ici que d’un “comportement de contrôle” autour de ce que les jeunes femmes devraient et ne devraient pas faire avec leur apparence. Un autre parent a déclaré au journal local Worcester News : « Dans les toilettes des filles, ils ont recouvert le mur à la place du miroir de “citations inspirantes”, mais ils sont loin de cela. Les citations sont dégradantes. Ce n’est pas le message que nous voulons envoyer aux filles extrêmement impressionnables dès l’âge de 11 ans !”.

La justification de l’école

Apparemment, les affiches étaient censées fournir “l’occasion de rédiger des lettres discursives argumentatives”, alors qu’il s’agit en réalité d’une autre normalisation des normes de beauté complexes et malsaines pour les jeunes femmes.

Le directeur de l’école, Neil Morris, a d’ailleurs insisté sur le fait que les affiches avaient “produit des écrits et des débats frénétiques et puissants”. Une décision très controversée puisque, pour de nombreuses personnes, des manières moins sexistes existent pour provoquer cette conversation.

“Il est clair que cette stratégie s’est déjà retournée contre elle, ce qui prouve que vous ne pouvez pas simplement décider de retirer les miroirs et d’interdire le maquillage sans aucune consultation ni discussion”, a déclaré Jane Kenyon, fondatrice de l’association caritative d’autonomisation des femmes et de l’entreprise sociale Girls Out Loud, à GLAMOUR.

“Les adolescentes subissent déjà tellement de pression pour avoir une certaine apparence, cette approche ne fait qu’aggraver le problème de la conformité et du perfectionnisme”, a-t-elle conclu.

Source: Glamour

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