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Pourquoi les Américains votent toujours un mardi de novembre

La désignation de Donald Trump au poste de 45e président des États-Unis? Le mardi 8 novembre 2016. L’élection historique de Barack Obama à la présidence? Le mardi 4 novembre 2008. Le duel Trump-Biden? Ce mardi 3 novembre 2020. Mais au fait, pourquoi toujours un mardi?


Parce que Thanksgiving est toujours célébré un jeudi, et donc, que les élections tombent toujours un mardi? Il ne s’agit pas d’un drôle de hasard mais bien d’une tradition qui date de 1845, date à laquelle le Congrès a décidé que le fameux “Election Daytomberait systématiquement le mardi après le premier lundi du mois de novembre. Mais pourquoi novembre, et un mardi qui plus est?

Une question d’ordre pratique


Avant 1845, les Etats indépendants avaient chacun leur propre jour de vote. À l’époque, le peuple américain était principalement constitué de fermiers. Le mois de novembre fut choisi car la saison des moissons et des récoltes étaient derrière eux et que l’hiver allait bientôt pointer le bout de son nez. Le dimanche fut rapidement éliminé à cause du chabbat (à l’époque c’était le dimanche et non le samedi). Le lundi fut également écarté: la calèche étant alors le moyen de locomotion le plus répandu, le temps nécessaire pour se rendre aux urnes aurait exigé que les Américains se mettent en route le jour du chabbat. Le Congrès élimina aussi le mercredi car c’était le jour de marché pour les fermiers. Par élimination, il fut donc décidé que les élections se tiendraient un mardi.

Le mardi, plus si pratique


Alors qu’en Belgique nous avons la chance de nous rendre aux urnes un dimanche, les Américains sont pour leur part appelés à voter un mardi. Loin des problèmes de chevaux et de champs à labourer, ils doivent pourtant voter durant leurs heures de boulot. En plus de cela, le vote n’étant pas considéré comme une excuse valable d’absentéisme, les Américains doivent prendre congé pour aller voter. On comprend donc mieux les taux d’absentéisme parfois impressionnants, d’autant que contrairement à ce qui se pratique en Belgique, au pays de l’Oncle Sam, le vote n’est pas obligatoire. 

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