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Europride
© Getty

La Serbie interdit l’Europride

Ana Michelot
Ana Michelot Journaliste

Le 27 août dernier, le président serbe avait déjà affiché sa volonté de réclamer l’annulation de l’Europride, grande marche des fiertés paneuropéenne qui a lieu chaque année dans une ville différente. Mais ce mardi 13 septembre, il a annoncé son interdiction officielle dans le pays.

« La police serbe a interdit la marche de l’Europride cette année, en remettant une notification officielle aux organisateurs », a annoncé la Belgrade Pride dans un communiqué officiel. En effet, Aleksandar Vucic, le président serbe, avait déjà réclamé l’annulation de cette grande manifestation LGBTQIA+ paneuropéenne en août dernier. Cette fois, il a pris la décision de formellement interdire l’événement qui devait avoir lieu ce samedi 17 septembre dans la ville de Belgrade en Serbie. Malgré cette annonce, les organisateurs sont déterminés à organiser la Belgrade Pride envers et contre tout, comme ils l’ont déclaré sur les réseaux sociaux : « La Belgrade Pride utilisera tous les moyens légaux pour renverser cette décision. » L’un des organisateurs, Goran Miletic, a affirmé à l’AFP : « Nous allons certainement nous rassembler et défiler comme prévu. »

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Un risque de contre-manifestation et d’attaques

Le ministère de l’Intérieur a justifié l’interdiction par un risque de violence trop important, en effet, une contre-manifestation était en préparation et a aussi été interdite, selon les dirigeants du pays. « Les deux manifestations se seraient tenues tout près l’une de l’autre et nous avons estimé qu’il y avait un risque d’attaques et de conflits, de même qu’un risque de violences. » Il poursuit : « Des conflits insensés dans les rues de Belgrade rendraient plus difficile la position de notre pays, mettraient en danger la sécurité des participants à la marche de même que celle des autres citoyens. » Une manifestation anti-Pride a déjà eu lieu ce dimanche 11 septembre dans les rues de Belgrade où de nombreuses personnes, en particulier des prêtres orthodoxes et des nationalistes d’extrême droite, ont exigé que la marche soit annulée. 

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